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lirik lagu quinze novembre – richy

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[justement, plus jamais ça ; tâchons de continuer à vivre ensemble…]

couplet 1 :
le vent frappe les joues rougies humides de la veille au soir
un costard un orateur un poème de paul eluard
la peine s’est donnée rendez*vous place de la rép
impuissance mais collective pour ne pas finir en dép

le soleil ne réchauffe rien ; pas plus que les discours
et la voix tremblotante sort que des bruits qui courent
les mains tapent à l’unisson pour se sеntir plus forts
résonnent tel un écho comme pour révеiller les coeurs morts

le bitume accueille les larmes tombées des présents
l’homme qui a senti la mort de près se sent vivant
“âmes égarées cherchent boussole pour retrouver la voie”
peut*on apercevoir au coeur de ce matin froid

pensent*ils entrevoir le jour grâce aux cabans parlants ?
emotion plus perceptible chez les orangs*outans
mais les coudes se soudent tous en période de doute
unis dans l’adversité pour éviter la sortie de route

refrain : (x2)
humanité de funambules courant vers un cul*de*sac
la compassion au vestibule et c’est tous nos coeurs que l’on braque
devant nos yeux : un schisme, vois*tu venir la pine ?
coincés comme des sardines ; sens arriver le masochisme
couplet 2 :
l’hiver a amené avec lui sa grande toile noire
les bougies scintillent et tanguent sur les grands boulevards
des mots écrits à la craie sur le bitume mouillé
envoient un message maladroit pour les yeux embués

dans le ciel sombre il manque une lumière habituelle
qui aurait cru que la tour eiffel éteinte serait un rituel ?
sur la place du château d’eau, marianne est debout
son rameau d’olivier rappelle qu’il faut tenir le coup

la statue de la république : hymne à la solidité
triste qu’il faille un monument de pierre pour s’y raccrocher
au moins celui*ci ne déçoit pas et porte un vrai message
malgré la pluie le vent les ombres et les mauvais présages

cérémonie close ; silhouettes qui se dispersent
les avant*bras se pincent : est*ce que tout ça n’est qu’une farce ?
hélas ils quittent la place ; il pleut à verse
la foule dans paris se déverse comme des débris épars

refrain : (x2)
humanité de funambules courant vers un cul*de*sac
la compassion au vestibule et c’est tous nos coeurs que l’on braque
devant nos yeux : un schisme, vois*tu venir la pine ?
coincés comme des sardines ; sens arriver le masochisme
[liberté, sur mes cahiers d’écolier, sur mon pupitre et les arbres, sur le sable, sur la neige … j’écris ton nom]

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