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lirik lagu 2taf vs. jdm – roar (battle rap)

[round 1 : 2taf]
à retranscrire

[round 1 : jdm]
moi, mon père, il m’fait des bisous sur la bouche
toi, ton père, il t’prend en levrette sous la douche
tu vas nous balancer tes vérités, ferme ta gueule et sonne le gong
t’es chinois et t’as une tête de pied, tu t’appelles forcément “tong”
eh, chaussure de la flemme
pourquoi tu continues d’battle après vingt*quatre défaites ?
gros plot, espèce de cône, tu manques pas d’ambition
j’ai su qu’t’étais chinois quand j’ai vu à quel point t’étais jaunе au niveau d’ta dentition
j’ai compris qu’tu ne vivais pas dans l’présеnt malgré ta dégaine de chômeur
mais, bon, vu l’écart entre tes dents, toi, ça s’voit qu’t’es rempli d’bonheur
y’a no way que tu m’tapes dessus, j’suis l’plus fort et si, par malheur, j’finis mort, c’est mort mais en roi
si j’cale mon marteau dans ton cul, c’est pas moi qui suis en tort mais plutôt thor qui est en toi
raconte*leur tes histoires sur moi qui ont tout d’une vidéo d’blogueuse
j’te casse les couilles comme un sadida qui invoque sa putain d’bloqueuse
viens pas la ramener : “j’m’appelle 2taf, j’suis venu ici pour mettre très gros zbeul”
j’ai pas envie d’te prendre au sérieux quand j’sais qu’en chine vous avez l’habitude d’hocher la tête et d’fermer votre gueule
j’suis une allocation, j’comprends donc pourquoi c’est toi qui m’as demandé
t’es tellement moche que, quand tu manges une huître, elle ressort d’elle*même par le nez
c’est vrai qu’tu donnes pas envie aux autres, 2taf, je n’sais pas si c’est parce que, dans pas longtemps, tu seras chauve
quand tu parles à un étranger, il te répond : “i’m sorry, je ne parle pas le pauvre”
parce que, moi, je rêve d’une banque où j’pourrais cacher mon argent pour toujours
toi, tu rêves d’une banque… tout court
donc ferme ta gueule, “mauvaise mine henni”, i don’t care about you
j’suis sûr que, pour trouver des airbnb, tu fais tes recherches sur streetview
j’te body sans bag comme freddy devant sept chakal
aujourd’hui, c’est la roar, donc j’te prie de faire “hmm” comme un steak charal
personne ici pense que j’te mérite, j’hausse le ton avec ta tête de truie
si, du doigt, j’te montre, c’n’est pas parce que t’es suisse, non, 2taf, je ne veux pas de kiss
ton visage apporte la pluie, inch’allah pour toi, ton cœur prie
après l’battle, virgule, dans ta morgue, tu pourras t’acheter un décor fond brodé fleur nuit
au rc 15, wojtek t’a mis sa banane dans la gorge, j’te félicite, tes efforts ont porté leurs fruits
[round 2 : 2taf]
à retranscrire

[round 2 : jdm]
“yo, 2taf, le fond d’la classe, vingt*sixième département” : t’habites dans la drôme ? j’suis sûr que, votre cimetière, c’est aussi votre mjc
vos restau’, c’est la cantine d’à côté ; la plus petite fille de ce bled, elle a entre douze et quarante ans cette année
chez vous, la jeunesse se perd dans la faune et c’est pas quelque chose de très discount
j’ai mis enceinte une meuf de la drôme et j’ai, du coup, réussi à provoquer un baby*boom
t’as pas eu l’temps d’passer par le centre commercial, ça s’voit sur tes parmentures
comme dans pokémon, sacha, va falloir qu’tu retournes voir ta mère si tu veux continuer l’aventure
j’ai battle une aveugle, c’était compliqué mais j’ai réussi à trouver sa faille
et, grâce à elle, avec tes boutons, j’arrive maintenant à comprendre le braille
la guêpe aurait dû venir : ton visage, c’est une ruche mal entretenue
car, là, chaque parcelle qui l’compose, y’a des foufounes de pus
ça pue, espèce de lemon, j’te verrais bien avec la coupe de sailor moon
sur ta tête, t’as un mur jaune, on dirait le grand stade de dortmund
un jour, j’ai croisé 2taf au quartier, j’lui ai demandé c’était quoi les nouvelles ?
il m’a répondu qu’il avait perdu au rc, j’lui ai demandé, du coup, c’était quoi les nouvelles ?
j’suis sûr qu’t’as eu une aventure folle en érection avec ta travelo péruvienne
si tu croques la vie à pleine dent, chinois, c’est parce que, pour toi, la vie est une chienne
t’as des dossiers à la pelle, tu serais même capable de rendre méchant le doc
dès qu’t’as une idée et qu’tu trouves un lien, tu l’partages à tes potes comme si c’était un google doc
tes yeux, c’est des accents circonflexes ; c’que j’dis, c’est fondamental
quand j’rappe, tu fonds du mental ; tu pues et t’es jaune, t’es un fond d’emmental
c’est pas une image quand j’dis que t’as le cul bordé de nouilles, j’vais faire un gras assassinat
t’es tellement pauvre que, pour te suicider, tu mets des pâtes dans ton gun : “pasta la vista”
donc de quoi j’ai pas l’niveau ? ramène mes anciens adversaires, quitte à l’faire, bah ramène donz
fils de pute, j’suis sûr que, pour ton déjeuner, tu t’fais des ramens d’ongles
(vous avez l’image en tête ? j’me fais ça tous les matins… ah, pardon)
autodérision, c’est maladif ; si j’parle de nine, c’est l’nombre de vues qu’j’ai même pas totalisé
pendant qu’lamanif a les couilles dans l’désordre, sachez que, moi, bah je bande organisé (oui, ma ga*time)
[round 3 : 2taf]
à retranscrire

[round 3 : jdm]
beaucoup d’thunes pour cet event, fallait me demander si y’avait besoin d’un coup d’pouce, les gueux
les scientifiques pensent même que j’suis un couplet d’saminem, vu à quel point j’génère des eu’
et ça attire ta daronne : pour mon argent, elle ferait même la grande queue leu*leu
quand elle se fait fourrer par maadou, on appelle ça une “gangseuleuleu”
non, j’rigole, j’rigole, puis j’voulais pas parler d’ta mère
écoute*moi bien, heisenmerde
je n’ai pas peur de toi ; si tu crèves, y’aura pas mort d’homme
j’ai des connaissances en chimie qu’tu n’as pas, frappe*moi et je t’empoisonne
ta cabane est pas toujours propre, j’peux comprendre la galère que t’y jettes tes affaires, en mode c’est un fourre*tout, des fois
mais, dis*moi, pourquoi, à chaque fois qu’tu pars en voyage humanitaire, la destination de c’voyage, c’est toujours chez toi ?
rigolez pas, ça montre que c’est quelqu’un d’adorable, il peut vous faire un concert nocturne genre chef*d’œuvre de nuit
et, s’il vous offre un menu au mcdo’, profitez*en, c’est la seule fois où vous pourrez avoir un best of de lui
bon, fini d’rigoler, si les gens ici te trouvent bon, c’est parce que t’arrives à soi*disant *n*lyser les gens
tout c’que t’as pu dire contre moi est un détartrage de mensonges, y’a que vers là que t’es devenu une légende
tu manies les mots d’une manière élégante, faisant croire au peuple un tissu d’vérité
donc tu b*n*lises les gens en tentant d’leur enlever ce p’tit soupçon d’unicité
résultat : les gens hochent la tête, comme dans ton bled, n’ayant pas vu le subterfuge
tu joues le rôle du héros malmené pour qu’à l’écrit on n’ressente que ta super plume
tu pourrais dire que j’suis pauvre, que j’me suis pas trouvé, qu’importe, tout ça n’m’affecte pas
la finalité reste évidente quand on sait qu’en à peine un an de battle, j’me retrouve déjà face à toi
vous regardez tous le niveau affiché sans prendre en compte le potentiel
peut*être que si, en quatre battles, j’vous fais peur, p’t*être que mon niveau est aussi exponentiel
vous cherchez à rendre ça le plus joli possible tout en oubliant l’principe d’taper sur le mec d’en face
alliant beauté avec tout plein de rimes qui s’entassent, cherchant à fuir toute forme personnelle d’angoisse
et, pour enfin revenir à toi, t’as d’la frustration dans ta vie donc tu rejettes ta haine sur la personne que t’affrontes
alors qu’intérieurement, tu ne fais que bouillir, plongé dans tes regrets, étant rongé par la honte
moi, j’t’aime bien en tant qu’artiste, je ne suis personne pour te faire une leçon d’morale sur ta vie
donc j’te souhaite bonne chance pour la suite et, avec sincérité, tout l’bonheur pour ta fille

- roar battle rap

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