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lirik lagu mélodie magique – rochdi

[paroles de ” mélodie magique ” ]

[intro : rochdi]
mélodie magique

[couplet 1 : rochdi]
de retour de la vallée des ombres, des longues nuits d’insomnie
mon stylo est une bombe, la paume de ma main droite est un fusil à pompe
la vipère m’a mordue, attends*toi à la vendetta, si tu me l’as mis dans l’cul
mon esprit est tordu comme la façade d’un immeuble de ma rue
le rochdi nouveau est arrivé, j’ai changé d’peau pour ressusciter comme adonis
appelle*moi don juan, à mes yeux chaque femme est une énigme
j’ai discuté avec les séducteurs, les aristocrates les plus fins et tout le monde est unanime (mélodie magique)
c’est mon moi le plus profond qui s’exprime par ces rimes comme céline au bout d’la nuit
sous ta mousseline, je devine tes jambes, entre dans ma chambre ; la 36ème chambre
entre les souvenirs de vapeur de chanvre, j’ai toujours ma dernière chance
tu ne seras jamais la perle qui glisse sur le fil de mon collier
à propos des choses de la beauté, je n’suis qu’un écolier
attiré vers la rue comme aimant, j’aiguise mes rimes passionnément
d’une mélodie, je suis le doux amant, j’ai mon dessin dans la tête et peut m’importe la colère des éléments
l’inspiration pour unique maîtresse, affuté comme jamais, j’ai brûlé mes graisses
si j’meurs au combat, j’espère te revoir chez les rois du valhalla
pas d’épitaphe, juste une lame posée sur la pierre tombale

[refrain : rochdi]
mélodie magique
quand ça va pas, quand tout s’écroule autour de moi, la seule qui est là, c’est ma mélodie magique
pris dans les tourbillons du vouloir*vivre, seul face à nihil, dieu merci, il me reste toujours ma mélodie magique
le torse humide en sueur, j’ai accouché dans la douleur de lumière et de couleurs
mélodie magique ; sans elle je suis orphelin, j’écris avec une plume que j’ai enlevée des ailles d’un séraphin
[couplet 2 : joubinn]
la musique est universelle, elle coule dans nos veines, dans nos oreilles, j’me réveil grâce à elle, j’garde les yeux ouverts
même en manque d’oseille, en manque de billets verts, j’rêve d’un monde meilleur, sans guerres, sans misères, sans frontières
sans frères, sans sœurs atomisées par une bombe qui vient tout briser, j’suis blessé, anéantis comme à hiroshima ou nagasaki
dans le quartier chinois, ici très vite j’ai compris, que par la force rien n’est acquis, la vraie puissance vient de l’esprit
aujourd’hui il m’reste : ma mélodie, mes textes, m’m’y accroche comme un junkie à ses subutex
c’est magique, c’est ma vie, et c’est ainsi que j’la croque, j’ai un appétit féroce, le rap c’est tout ce qu’il me reste
c’est ma force enfermée de ma forteresse, j’aime m’évader sur une mélodie terrestre
depuis 99, avec mes reufs, on fait que du beau, que du neuf, on est toujours là, gonflé à bloc, on fait pas d’bluff
le vrai hip*hop en nous est incarné, un micro, un stylo bic, une instru et un carnet
mélodie magique c’est un carnage, on vient calmer ceux qui pensaient faire des dommages au mic, mc t’es cramé, c’est dommage, avant de caner j’vais faire des ravages
ici pas question d’rester sage, mais d’rester brave, parmi les poucaves, entre la pillave et la bédave, on déconne gave, destin tragique ; mélodie magique

[couplet 3 : madj]
mélodie magique
lorsqu’idéal et réel ne font qu’un
j’ai passé toute la nuit à rêvasser près d’un récif dominicain, ma mémoire entière a pris un grand bain
comme j’suis un coquin, j’ai fait l’amour à mon joint jusqu’au petit matin, avant tout ça, j’ai refusé de baiser cette somptueuse catin
j’ai bu un grand verre de vin, j’ai dit aux miens : « vers le divin, on y va seul, pas à vingt. »
j’ai retrouvé l’inespéré visage de mes années d’enfance, un délicat parfum d’confiance en découvrant chopin, normand manque d’élégance, il danse pas en cadence
mais moi j’ai eu la chance d’avoir une chance pour m’en fabriquer un, larbin manichéen, il s’évertue à faire la guerre aux pauvres voire même aux irakiens
ils vivent leurs vies entières comme des robots, des automates ou des mannequins
mais moi j’suis pas des vôtres, j’suis un poète pas un “vœu l’autre”
j’désigne d’éblouissantes perspectives comme le nôtre
“je” est un autre, un homme qui meurt pour sa cause comme un apôtre
à qui la faute, si j’suis tout le temps perché comme un putain d’astronaute
note : « moi j’ai besoin d’personne, telle est ma maladie. »
l’homme est une mélodie magique, ça c’est le grand henri bergson qui me l’a dit
on parle de victoires de la musique, on récompense des parodies notoires, c’est d’un absurde métaphysique
c’est à s’en endormir sur un trottoir à boire des nuits entières, à s’en couper les cheveux tous les soirs
mais dieu merci
[refrain : rochdi]
mélodie magique
quand ça va pas, quand tout s’écroule autour de moi, la seule qui est là, c’est ma mélodie magique
pris dans les tourbillons du vouloir*vivre, seul face à nihil, dieu merci, il me reste toujours ma mélodie magique
le torse humide en sueur, j’ai accouché dans la douleur de lumière et de couleurs
mélodie magique ; sans elle je suis orphelin, j’écris avec une plume que j’ai enlevée des ailles d’un séraphin

- rochdi

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