lirik lagu le passager – rotsap
la terre tourne, la terre tourne, et elle avance
la terre tourne, la terre tourne, dans l’esp-ce temps
planète perpétuellement en mouvement
voit apparaitre en elle un nouvel habitant
tout juste arrivé sur cet immense vaisseau spatial
a la poursuite des étoiles
en quête d’épanouiss-m-nt dans ce monde astral
nous le retrouvons à son point initial
“me voici, je commence mon histoire
me voila fraichement débarqué de la nuit noire
premier contact avec mon reflet dans le miroir
premières réflexions s’enchainent les tristes soirs
mais je comprends rien au monde autour de moi
je suis arrivé là, sans qu’on me laisse le choix
alors je cherche un casque une arme quoi que ce soit
pour garder ma place dans le vaisseau sans nécessairement en être le roi”
la terre tourne, il avance avec elle jour après jour
il réalise qu’il n’aura ptete pas le temps d’en faire le tour
et si à ses interrogations l’univers reste sourd
il décide d’apprivoiser l’air et la terre pour
se lancer quand c’est dur, chanter à cœur perdu
danser à en être épuisé puis puisé dans les briques du mur
“flamands roses ou poètes, venus me hanter
dans ma bruyante planète, je vous en prie entrez”
il se cherche dans la mult-tude de choix
tente d’échapper à la destruction de soit
se concentre, pour être précis et adroit
se contente d’un avenir indécis et de foi
“après tout, tout repose sur mes objectifs
vivre seul ou entouré des proches avec qui je coexiste
est ce que je veux me remplir les poches, finir les yeux clos et triste
ou suivre un parcours de débauche et trouver dans le chaos répit ?”
la terre avance, et il poursuit sa route
trop longtemps il a ress-ssé le p-ssé qui l’a mis à bout
il a été tenté de lui même finir sa course
mais choisit de se battre jusqu’à ce que son cœur balance son ultime à-coup
perdus dans les fausses promesses
il voit des âmes saines d’envie
se vendre se trahir se perdent, pour qu’elles crèvent d’ennui
“autour de mes cernes j’aperçois mes premières rides
debout sur moi même, par mes choix j’aime cette crème de vie
mais l’air est lourd, quand les voyageurs dos au mur, se poussent à bout
ne veulent plus créer de futur
usé par la traque en filature d’un appart’ du pouvoir
qu’on s’est lancé en pâture
battu par sa propre imposture
incapable de voir derrière les masques et les costumes
on s’en fout on fera le bilan posthume
coupable et inconscient comme le veut la coutume”
la terre tourne, et il entame sa dernière rotation
bientôt l’heure de l’évaluation de l’ensemble de ses actions
arrive le moment de la grande révélation
la vie, interlude ou transition vers d’autres dimensions
“mais patiente, il me reste à faire mes adieux
pour partir de ce monde, libre léger et gracieux
par reconnaissance et grat-tude j’aimerais dire à ceux
qui m’ont chéris et aimés que c’est par eux
que mon bonheur s’est construit
que mon expérience fut unique
que j’ai pu récolter les fruits qui ont nourris ma musique
fier de ne pas m’être laisser détruits par ce qui est futile et lubrique
j’achève mon odyssée pour rejoindre ulysse et kubrick”
il ferme ses paupières, attend serein
que tout vole en poussière, qu’elle vienne l’étreindre
“tourne, tourne ma terre, quant à moi je m’éteins
merci d’avoir hébergé, un p-ssager en ton sein”
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