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lirik lagu comme un rencard – s-hasch

tu sais, j’pense que la vie c’est un peu comme un rencard
chaque jour est comme un défi, un périple
plein d’obstacles et de pièges a loup
et tu te dois d’être au rendez-vous

[couplet 1]
j’suis pas un virtuose, non, loin de là
jamais je ne compose sans un joint de sla
même si la beuh est un poison, c’est un venin de choix
mais en tout cas, j’ai mes raisons, c’est mon chemin de croix
peut-être que je m’explose trop
un brin de joie, j’ai faim de ça
peut-être que je m’expose trop
l’enfer nait et sans c’t’essence j’me sens comme c’mec claustro
renfermé et sans aisance, mais quand je rap, ouais j’cause trop
indécis et indécent, loin d’ici voilà le dessein
j’veux des naissances, pas des décès
ni des excès, j’fais des essais
j’sue des aisselles, normal que dans mes textes j’me mouille
je souille la réput’ des hommes sans couilles, autrement dit, ceux qui patrouillent
et qui nous palpent, fouillent, parce qu’on porte casquettes et cagoules
on nous suspecte de magouille, alors normal que ça cafouille
fais pas l’fou!
une jeunesse capable de tout, même de dire “nique ta mère” sur du gramatik
la faiblesse fatale de tous c’est ce
mépris d’grammaire des plus dramatiques
tic, tac, et le tar-pé triste tourne
ils croient être forts, mais ils s’affaiblissent tous
fonce-dé j’suis chiant comme un client qui n’a pas -ssez de ristourne
remarque, l’état nous fait p-sser à la caisse
et les prix ne sont pas à la baisse
mais bon tout ça c’est trop complexe, comme la calligraphie arabesque

[bridge]
sois dans les temps car en tant qu’malotru
t’es toujours en retard et t’as pas tort tu
cours comme un lapin puisque

[refrain]
la vie nous mets comme un rencard
et c’est pas marrant gars
pour pas finir sur un brancard faut être de l’avant-garde
j’fais rien, j’laisse faire
mais un jour tout ça changera, du moins je l’espère
car si j’me goure ça m’arrange pas
la vie nous mets comme un rencard et c’est pas marrant gars
pour pas finir sur un brancard faut être de l’avant-garde
j’fais rien, j’laisse faire
mais un jour tout ça changera, du moins je l’espère
car si j’me goure ça m’arrange pas

[couplet 2]
alors j’me défoulais, pire, j’me soûlais
dire que j’voulais rire, évoluer
mais hier encore à chaque soupir j’me dégonflais
dormir et ronfler, souffrir, pas s’confier
sortir et s’fonce-dé, au jeu j’ai misé
avant de me faire incendier
“au feu les pompiers!”, j’me disais
“c’est con j’ai été pris par mes études, donc plus de congé”
mais c’est bon j’ai, plus d’un dé dans mon sac pour faire les bons jets
éponger les erreurs du p-ssé, ne plus y songer
mais si ma me-plu est rongée, c’est que j’ai du replonger
-ssis sur le planché, sur mes pensées
j’me suis repenché, puis repenti
car être en parti pantin
moi j’en pâtis, putain, les mauvais points ont sali l’bulletin
mais sur papier j’en aplatis plus d’un
j’ai faim, pas comme tout le monde
j’ai un appétit inhumain, mais tiens
je ne joue pas les bandits le butin
au bonheur ne mène pas, t’sais bien
c’est une hallu comme de voir 110 lutins
et moi j’ai senti l’purin donc me prends pas pour un schtroumpf
tu ne me verras à genoux que si je tombe dans la chnouf
(car si je me goure ça m’arrange pas)
y’a un tas de choses que j’ai comprises, un tant de chances que j’ai compromises
ils nous font gober la pilule, donc l’important c’est qu’on vomisse
préparez-vous à tout, à tous les mauvais coups
souvent les plus doux sont les plus vilains matous
j’ai la rage comme faf, parce qu’il y a plus de taf
on est tous au coude-à-coude
du coup des coups faut en encaisser peu comme jean-marie pfaff
aujourd’hui pour un même poste, y’a un nombre immense de candidats
étourdi, mais à petite dose, j’réalise la chance que candide a
d’être tant sot et naïf
et de pas comprendre que nous nous battons
etant hombre actif j’avance malgré les coups de bâton
des dents comme des canifs remplissent la bouche de tout patron
pas besoin d’être hatif, ils poussent à bout de toute façon
et ça fait peur a dire, ils se servent de nous comme de maçons
on construit leur avenir et ils cimentent nos p-ssions
en costards
des soi-disant hommes gentleman
mais va-t’en, t’as vu, ils attendent ta chute
ces toquards
des fois fixant comme slenderman
peu d’occasions de montrer qu’on est pas qu’des moll-ssons
y’en a qui vivent d’être beau garçon
ça cache quelque chose comme un faux plafond
car le physique fond comme de gros glaçons
j’sais pas c’que tu retiendras de la leçon, en tout cas c’est bon qu’la il y a le son
dans le rap j’baisserai pas, épaule ou pantalon
sans l’art, j’mettrai la clef de sol sous le paill-sson

[refrain]

car si je me goure ça m’arrange pas [x4]
ça m’arrange pas

- s hasch

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