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lirik lagu moi j’marche – sadik asken

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[intro]
ils ont une vie d’ feignants
s’ils courent, c’est qu’y a les condés derrière ou un cul devant
moi j’marche
moi j’marche

[couplet 1]
j’ai connu c’gars, feignant (feignant)
du genre à pas manger pour éviter d’aller chier
genre qui se repose le jour pour mieux dormir la nuit
un jour, il m’a dit
“rien n’sert de courir, si on n’est pas pressé
rien n’sert de marcher quand on n’est pas foutu d’tenir debout”
du coup, pour lui, du repos
car ça, ça n’a jamais tué personne
du moins avant lui
y a eu l’jour, une histoire de dette, on m’a dit
dont je connais pas la nature, entre autres
sa phrase était
“fais le moins possible, et c’que tu doit faire, fais-le faire par un autre”
l’autre en question n’avait pas aimé être le pantin d’l’histoire
ce fut sur un toit, l’soir
poussé vers l’vide, inaccessible pour l’autre
il s’tenait au rebord pourtant
mais il est quand même tombé, pourquoi
sept étages, ça laisse pas l’temps d’apprendre à voler, voilà
puis, j’me souviens d’un truc qu’il m’avait dit à l’époque, entre potes
“j’te jure, asken, faut jamais remettre à deux mains c’que l’on peut faire à une seule, quitte à manger l’sol”
il aura au moins tenu sa parole

[refrain (-2)]
ils ont une vie d’ feignants
s’ils courent, c’est qu’y a les condés derrière ou un cul devant
moi j’marche, sinon, ils stagnent
voire même, certains reculent (certains reculent)

[couplet 2]
j’ai connu c’gars sans morale, avec un moral d’acier
fasciné par c’qui brille, qui finit souvent derrière des barreaux d’acier
l’argent facile, car le meilleur moyen d’cesser la tentation, c’est d’y succomber
pour lui, l’temps c’est d’l’argent, surtout sur les cheveux j’pense
pour lui, mieux vaut être plusieurs sur une bonne affaire qu’tout seul sur une mauvaise
ici l’argent aide à supporter la pauvreté, dit-on
mais bon, apprendre à compter, mais pas sur les autres
car tare plus menottes égal nom de complices
ici ça n’aime pas payer seul
il en veut beaucoup, toujours plus
veut une grosse caisse, marre du bus
une vie d’coq, alors qu’il a la chair de poule
l’argent n’a pas d’prix, comme le manque tu crées tes couilles
tu la connais, la fin du proverbe qui
commence par “mal acquis”
dessus, réfléchis plus qu’un miroir
et jette la t-sse de café qui reflète les idées noires
j’respecte plus le type qui taffe au macdo
qu’celui qui bicrave bédo
les jeunes se trompent d’exemples
résultat, ils la descendent au lieu d’la monter la pente
au fait, le gars en question a pris quinze ans, sa famille triste
il s’est fait péter lors d’une grosse transac, récidiviste
il est resté que trois mois, pas l’temps d’prendre des rides
il a fini au cimetière, suicide

[refrain (-2)]
ils ont une vie d’ feignants
s’ils courent, c’est qu’y a les condés derrière ou un cul devant
moi j’marche, sinon, ils stagnent
voire même, certains reculent (certains reculent)

[couplet 3]
j’ai connu c’gars, capable de dire “j’t’aime” rien qu’pour baiser
tellement d’femmes qu’il demandait prénom et nom d’famille quand une appelait
il m’disait “les femmes ont besoin d’une raison pour faire l’amour
moi j’ai juste besoin d’un endroit voilà tout”
sa phrase fétiche c’était “jouira bien qui jouira l’premier”
il avait pas tort, j’parle au p-ssé
aujourd’hui il est mort
les capotes ça craque, et l’sida c’est pas écrit sur l’front
toute façon, pour lui, une chatte, c’est à prendre ou à lécher
et un pédé, c’est un homme qui s’amuse là où il s’emmerderait
vive la polygamie, mais à force de baiser, ça t’baise
une bite dans l’crâne
la facilité d’parler est souvent l’impuissance de s’taire
si tu fais l’mal, fais-le bien, car le mal bien fait ne fait pas très mal
“un trou est un trou, la bite n’a pas d’œil ti mal”, qu’il m’disait
et moi j’l’ai bien vu, la maladie l’a eu
j’lui avais dit, garde le sourire l’ami
car c’est comme des essuie-glace
ça permet d’avancer même si ça n’arrête pas la pluie
puis y a eu c’jour où j’ai compris
que partir, c’est mourir un peu
et mourir, c’est partir beaucoup

c’est partir beaucoup
mourir, c’est partir beaucoup

[refrain (-2)]
ils ont une vie d’ feignants
s’ils courent, c’est qu’y a les condés derrière ou un cul devant
moi j’marche, sinon, ils stagnent
voire même, certains reculent (certains reculent)

[outro]
ils ont une vie d’ feignants
une vie d’ feignants
y a les condés derrière ou y a un cul devant
sadik asken

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