lirik lagu c’est pas ma faute – sales gosses
[l’amir’al]
même si je sais, pertinemment, qu’j’remplis des pages en parlant d’choses qui n’me f’ront pas vendre
personnellement j’espère partir avant de devenir ce genre de type dont les écrits sont navrants
j’ai vu tes clips bien sympathiques, trop synthétiques et la manque[?] qui donne les frissons d’avant
pas facile de rester dans l’vent ça n’tient qu’à ton piston, ton argent , moi des connards j’en ai croisé, et notamment dans c’mouvement , pourtant pour t’en parler les mots me manquent étonnamment, j’ai kiffé la zik’ mais elle a trop d’amants, et moi qui m’donne a manger?
personne alors j’me lève chaque matin, otage d’une rage moyenâgeuse , je tache de me ménager
on lave le linge et brule nos méninges en famille; mélange le rhum + au jus de fruit comme un ton de vanille, mon insomnie me nuit, la nuit je fuis l’oreiller, j’ai d’autres combats dans ma vie, un monde de fou ou tout est flou entre le faux et l’allié, demande à zamo
un pet’ de seum à sa douceur, ma carrière j’la baise tout seul des heures sur la playstation
[klamse]
rien à gratter même pas un bout d’moi, notre quotidien n’a rien d’jolie:
on ère sans but, on s’met a bout d’voix, 24 ans que j’tourne en rond
la corde au cou, seulement 7 que j’le sais pertinemment mais depuis j’dors debout
j’ai honte de m’souler tant d’fois, de fouler tant d’merde
des tas d’soirs, sur tant d’mes droits m’y -ssoir
mon cerveau mis a sac proche de la saturation
j’m’endors avec le sentiment que l’ennemi attaque
il rend si bête si hagard, pers’ et avar
narcissiques, trop se prennent pour des humains à part
ce monde est fou j’me demande où est ce qu’on échoue?
ouvre les yeux, relève la tête merde t’es pas né dans les choux
si tu m’cognes sur la joue crois moi j’te tendrais pas l’autre
j’crois qu’il est temps d’agir et d’arrêter la parlotte
on marche tous à la carotte et on s’répète comme des perroquets
ils gardent un œil sur toi, fais attention même si t’es rodé
[refrain]
j’lève mon verre a ceux qui multiplient les échecs
éméchés en bas d’l’éch-lle, poignets serrés par les chaines
tu sais guérir ses chairs, ça coûte à l’âme
pus d’coup d’alarme, tu goutes à la merde toute l’année
tout, goute à la merde toute l’année
flirt avec la mort, dors
tous crachent vers l’matin pour planer
on s’rejette la faute
[kdor]
téma l’absent, j’ai pas la santé, tenter de me planter, a quoi ça mène?
des débats j’suis pas exempt d’en être le centre
et pourquoi s’en vanter ?
j’entend des histoires qui débutent le jour finissent le soir
merde c’est danger, pas l’temps d’bander sur soi même
enfoiré, tu te questionnes sur ce qu’ils cherchent à prouver
mais c’est ta personne qu’il te reste a trouver
en toi règne la luminosité mon frère;
la meilleur inspiration dans l’immensité qu’on perd
acc-mule les taches sur des pages qui sont presque tournées
on se connaîtra si tu me laisses la journée
j’suis vandale et adorateur des morts en laboratoire pour des innovations utiles non pas rentables
p-ssage de folie mais je reste ce gars affalé
j’accrois sur mais je remarque pas sa valise
je me dis qu’il ne faut pas s’affoler
j’connais son cul mais pas sa vie
et non plus je connais pas sa famille
[zamo]
p-sses moi les rênes je fais un carnage
toi tu veux vivre tes rêves ?
moi j’crois pas qu’les rêves ça s’partage
oui j’suis raide c-sse toi d’là!
tes jugements ne sont ni francs ni justes
la gêne dans les gestes, la haine dans les urnes
j’l’atteste rien n’est sur, indécis j’ai pas fait d’choix
jouer l’imbécile? pas cette fois
y’a un tas d’selles a chaque blessure
t’es v’nu ravi, tu pars déçu
l’arrivé du mal est rapide
la rime est cru, parler d’un vide, parler d’ses vivres face à un beat, mais c’est du blabla, trois quarts font du plagiat
y’a qu’des fondus fada, les miens font du vacarme fada
sois ailleurs, ma caille, ici la cave c’est l’stud
le but c’est d’rester soi, pas s’faire c-sser l’cul
j’vois bien qu’tu m’comprend pas et a vrai dire ça m’attriste plus
-ssidu quand il s’agit d’se mettre le compte en bas
mec on s’en bat les couilles, on a vu l’mal s’emparer d’nous
on a fait tchi on a fléchi défoncé j’loue le ciel qu’on soit d’bout
qu’on soit fort si on l’est plus
qu’on soit fier, qu’on soit nous, quand ça merde, quand ça bout
j’pense à vous…
[refrain]
j’lève mon verre a ceux qui multiplient les échecs
éméchés en bas d’l’éch-lle, poignets serrés par les chaines
tu sais guérir ses chairs, ça coûte à l’âme
pus d’coup d’alarme, tu goûtes à la merde toute l’année
tout, goûte à la merde toute l’année
flirt avec la mort, dors
tous crachent vers l’matin pour planer
qu’on s’rejette la faute…
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