lirikcinta.com
a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

lirik lagu 1991 (remix “1435” abdallah) – sami traille

Loading...

quitte à choquer les auditeurs, j’serai hardcore dans mes propos
le temps te cannes puis t’éloignes des res-frè partis trop tôt
miraculé des abîmes, hamdoullah j’en suis sorti
je viens de loin, écoute bien la première page de mon récit
j’ai les stigmates de mon vécu dans le regard vous êtes foutus
j’écris avec le sang de mes coups durs jamais recousus
rani marboune be chouya, rani ne hbeul
qi tdire haram hagoune met r-sselsh avec un hhbeul
déscendant des tirailleurs j’ai le sang chaud à la tong pô
tu finis pas a science-po quand ils t’envoient en bac pro
chroniqueur de la h-ssla, on verse des larmes sans basla
c’est la merde comme à gaza les shtar sortent de la gr-sse mat’
pourquoi tu te sens frais ? ton rain-té manque vachement d’engrais
confonds pas la promenade de fleury et celle des anglais
on a la foi, le croissant lune sur le drapeau
et tu le vois qu’on a l’coeur froid et la capuche des esquimaux
ta fille fait la garce frisonne avec mes fellagas
accompagné des piranas on fait la br-sse
on lâche rien ça les agace, on s’prolifère sa les trac-sse
t’as l’accent street, ils te tab-ssent, t’es trop foncé t’as pas ta place
venez faire le constat, pour un regard on s’tape
40 piges qu’on stagne, qu’on s’cache quand on s’capte
9.4 clg, de rien on veut être pdg
ecouté par les t-sspé, les ssiste-gro, les rg
j’ai l’esprit d’un révolté j’me laisserai pas berner
cette fois le loup saute pas sur les moutons mais le berger
j’te raconte l’histoire du gaucher incompris dans ses écrits
si l’argent n’a pas d’odeur il en mène plus d’un en zon-pri
c’est trop prématuré pour lâcher le mea culpa
comment rester fidèle à ces principes dans cette touz-par?
j’ai vu tout défiler sans pour autant tout controler
on partira plein de souvenirs, plein de regrets pour s’consoler
a l’heure où nos frères et soeurs meurent sous les décombres
on succombe aux blondes aux plaisirs de ce monde
on nous sert de la mort dans nos gamelles
j’sais pu a qui faire confiance même chaïtan fait des rappels
malheureus-m-nt leur perversion fait que j’ai plus d’un vice
le prolétariat j’le vois à l’aube au marché de rungis
plus rien ne va c’est sans doute à cause du pouvoir
moi j’aurai kiffé mourir abrut-t au lieu de tout voir
ce monde, une disquette. comprends qu’il tourne en rond
ceux qu’en tiennent les ficelles nous font chaque jour toucher le fond
et plus le temps p-sse, plus mon enveloppe charnelle se détériore
a coup sur j’me détesterai si j’me voyais de l’extérieur
a l’image d’ici bas, j’ai la prose terne
j’ai pas l’baveux de strauss-kahn j’me confie quand j’me prosterne
mes idéaux perdureront si vivant on m’enterre
j’suis doté de la plume de renaud faudrait qu’on m’interne
j’rap à travers les intempéries à travers les ratures
j’gratte mes textes dans la ur-e, toi à l’atelier d’écriture
ils veulent quoi? qu’on s’intègre dans une zup délabrée ?
on sera arabe et nègre même en étant délavés
c’est triste à dire, on s’entraide dans révolte
s’enterre à la riposte s’enlé-c pour la récolte
sans dec’, j’ai pas de pote et c’est mieux ainsi
les meufs t’font zapper tes soucis y compris tes amis
gros tout ça me sidère
j’ai pleuré toutes les larmes d’mon corps au point d’remplir une citerne
pour remplir leur frigo certains remplissent les cimetières
t’as un master avec une barbe de heje, t’as pas les critères
j’viens faire trembler l’hexagone regardez l’éch-lle de richter
réussir c’est mettre une gifle au bloc identaire
2014 où l’époque des compét’ victimaires
on répond plus aux appels à la haine qu’à la prière
et j’sais c’qu’ils manigancent derrière mon dos mes anciens confrère
j’allume pas la braise, j’déchaine les enfers
dans l’triangle des bermudes les âmes se vendent en m-sse aux enchères
parce que la gourmandise a eu raison sur l’combat des black panther
dur d’être sur le bon chemin sans s’perdre
l’ombre de mon p-ssé quand j’ère
l’impression d’avoir grandi sans père
et sans r’père
alors comprends que j’sois tiraillé entre qui j’suis et qui je devrais être
j’porte la vie comme un fardeau, les mots soulagent mon mal-être
tiraillé entre la solitude et l’besoin d’exister
tiraillé entre l’envie de tout niquer ou m’désister
j’suis tiraillé à 2 doigts d’dérailler
les pluies diluviennes et ma plume sont mes alliés
tiraillé j’ferai partie de la combustion
parce que mes plus beaux rêves sont contraires à mes convictions

lirik lagu lainnya :

YANG LAGI NGE-TRENDS...

Loading...