lirik lagu boulevard baille – saytam
[paroles de “boulevard baille”]
[intro]
boulevard baille, les roumaines tapinent toute la night
un père de famille remonte sa braguette dans un parking sale
deux minutes plus tard, deux gosses qui l’attrapent dans une ruelle vide
dix minutes aux putes, deux mois en béquilles
[couplet 1]
un soir dans m*rs*ille, voilà l’émulsion
j’n’ai peur que du diable et de mes pulsions
j’ai vu [?deux destins?] te briser mille hommes
d’en faire des ivrognes devant [?]
le monde est plus sale que le fond d'[?]
la nuit est moins sombre que le sont les hommes
coup d’schlass si tu refuses une blonde
quand l’estomac gronde
j’ai compris la rue le jour où j’ai eu faim
pas honte de la peur, la peur nous maintient
l’oreille en arrière, j’ai le flair d’un chien
je sais parler aux loups comme un chaman indien
on peut sourire sans montrer les crocs
et puis t’abattre dans un calme olympien
on part à la guerre pour régner sur la ville
comme un carolingien, parle*moi bien
le daron à l’usine, ils l’ont eu à l’usure
survis à tes rêves, t’auras fait le plus dur
t’habiteras le septième si t’arrives à cer*per’
la salive de ces chiennes soignera tes brûlures
[?] les plus vraies, les valeurs les plus pures
elles voudraient épurer nos propres cultures
c’est nous qu’avons tout fait, nous qu’avons souffert
normal que nos p’tits frères p*ssent sur leurs sépultures
résidences fermées comme au zoo d’beauval
le quartier est cerné comme les yeux d’la daronne
chacun sa guerre, la nôtre est déjà perdue
et les plus perdus ont perdu la parole
nous, on est des loups
ça finira mal si tu traînes avec nous
même dans la boue, on est debout
quand un troupeau de chtars cherchent comme des gnous
[refrain]
boulevard baille, les roumaines tapinent toute la night
m*rs*ille, the wire, c’est les mêmes bayes
la nuit, les loups cherchent à graille
toute la night
[couplet 2]
comme un ninja, seul dans la nuit d’mars’
j’marche en sachant qu’je vais nulle part
percer dans l’rap, j’verrai plus tard
avant qu’l’espoir devienne une tare
ah, si seulement on avait du cash
quand les bourges du huitième claquent du bif’
dans les boîtes, le week*end, nous, on est vifs
on y arrivera même sans héritage
on s’est construits bien plus vite que la l2
l’identité s’effrite à chaque coup d’pelleteuse
et, dès qu’il pleut, ma ville devient presque hideuse
seul le soleil nous sauve un peu d’ce gris bleu
corrompu comme le maire de l’arrondiss*m*nt
voit la misère comme un bon investiss*m*nt
et, au quartier, tout c’qui compte, c’est la meute
la daronne qui stresse, le daron distant
(distant, eh)
cherche pas les loves, non, laisse tomber
une ambiance qui s’tend en moins de dix secondes
c’est l’afghanistan qui s’tape juste là sous ton nez
quand t’as pas d’piston, faut faire les biftons
faut bien qu’les louveteaux puissent manger
pour les plus chanceux, une place à la ville pour s’ranger
[refrain]
boulevard baille, les roumaines tapinent toute la night
m*rs*ille, the wire, c’est les mêmes bayes
la nuit, les loups cherchent à graille
toute la night
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