lirik lagu marseille nuit – saytam
[paroles de “m*rs*ille nuit” ft. kesti]
[couplet 1 : kesti]
quand j’vois l’rouge dans ses yeux, ses pommettes et ses nuances bleues
la violence de son ex me donne des envies d’silencieux
la colère que j’abrite pourrait mettre la ville en feu
et découper la lune en deux, en fuyant dieu
on pourrait fuir si on veut, mais la nuit m’a fiancé
j’me connais mieux en traînant seul, une fois qu’la tisе m’a mis en selle
j’rôdе en caisse, prêt à m’faire sauter un mis*per’
ce bon vieux trois rivières pour réchauffer les soirs d’hiver
la nuit, les vampires veulent un meuj’, me parlent de leur histoire
en cherchant un miroir comme si j’étais l’un d’eux
l’empathie, c’est comme une faille, certains s’y plantent comme une murène
prête à croquer les gentils qui veulent juste leur tendre une oreille
minuit dans une ruelle, soit une victime, soit cruelle
soit tu crèves ou soit tu règnes, c’est la sélection naturelle
trois heures du mat’, c’est pas les meilleurs qui restent
m*rs*ille, c’est comme la vie, m*rs*ille, c’est comme la fin du rêve
[couplet 2 : saytam]
castellane a fait l’expat’ du roi d’espagne jusqu’à l’estaque
les touristes passent mais connaissent as*p’ m*rs*ille le soir, m*rs*ille est noire
les meufs en short le soir exercent un peu leur droit d’être femme
puis tirent la courte paille pour exercer leur droit d’être schlag
cour julien, sur le trottoir, les clodos squattent la caisse d’épargne
pour tter*gra’ une pesetas sans passer par la case départ
si les fous te paraissent fiables, on boit des coups et puis on s’noie
roule un wrap et puis on s’parle mais, un conseil, ne pionce pas
mon bébé, mon bled est noir, un gosse qui dort sur l’quai d’une gare
un grand lascar qui sort du chtar plante un blédard qui sort du bar
la violence, on s’habitue à force de l’avoir vécue
c’qui ne tue pas rend plus fort, c’qui m’faisait peur n’le fait même plus
j’en ai trop vu faire des promesses sur nos vies
j’ai bien trop bu pour m’rappeler c’que j’t’ai promis ; quand on boit, au moins, j’oublie
la fiesta, toutes ces nuits, remplacent pas le temps qu’tu perds
j’ferme un œil, j’y vois un peu ; j’ferme les deux, j’y vois plus clair
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