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lirik lagu tourne la page – sëar lui-même

dj blaiz, ouais
appelle-moi mc

[couplet 1]
j’fais des sons car la street le veut, speed mais j’m’applique
quand on t’astique, ta ‘sique ? c’est du plastique dans un stick de beuh
t’es sur ma piste de jeu, des platines c’est parti
j’me désinhibe et tes génies j’les élimine par piles de deux
souvent on voit tout noir, j’avance des t-tres
balance tes pics, ça me touche pas, t’atteindrais pas un ours dans un couloir
alors j’tue la tise, merde et mène la vie d’artiste
[retour/autour sans chieur ?] ou la senteur d’un ascenseur qui pue la p-sse
et les nazes s’activent, il est temps qu’on les chope
les radios les sauvent, ces salopes ont des chiottes donc nous vendent leur laxatif
mon sh-t comme palliatif, regarde grandir mon fils
mon fil de vie s’réduit depuis j’déduis que le vide est attractif
souvent blessé, stressé, plaqué au sol, braqué
mieux vaut être un animal traqué qu’un animal dressé
une page de plus noircie, ma tête une cage de pute (?)
une rage de rustre, une cave de zup avec un xxx

[refrain]
mes yeux pleurent de l’encre à la place des lèvres (?)
sais-tu c’qui m’énerve, c’est qu’j’ai peu d’rêves
qui éclairent mes ténèbres avec une paire de lampes
moi, avec la foule je tisse le lien j’braque pas l’sens
absent, si mon stylo crache pas d’sang qu’on lui transfuse le mien
j’écris ma page à coup d’napalm, pour gifler d’la caille
quand j’goûte la thaï, ta star a sniffé toute la came
poursuis mon trajet sur une route accidentée
certains s’en foutent, dans l’doute préfèrent rester -ssis d’entrée

[couplet 2]
une page de plus sur mon livre de vie, une garde à vue dans la fange
dans ta france même à l’affût, dis, qui s’mange la bavure ? devine
les gens r’gardent de manière p-ssive et s’prennent des coups d’bâton
d’mande à maurice papon, noyer un chaton dans une b-ssine
j’ai la verve et le verbe, moi j’te mets la sère-m’
mec tu m’mets la gerbe même si mc, j’aime fumer la zeb
dur d’-ssumer la merde quand la nef coule
on fait d’l’esbrouffe, ou on crève tous ou on s’jette tous à la mer
retire les paramètres quand l’autre sort “caramel”, trop naze
d’autres sont clochards ivres en équilibre sur des barres parallèles
appelle-moi mc, revendique tous une bête d’honneur
cous’ j’dégomme, tous déconnent, des clones comme dans blade runner
c’est la hess totale, pas l’nez dans la neige
dans ton manège tu doutes amen, prie dieu fais pas ta messe trop tard
t’es pablo escobar, entre les cimetières baisse ton arme
le bail c’est qu’une balle peut t’rester sur l’estomac

[refrain]

[couplet 3]
armé d’mes mots au cas où j’gagnerais p’t-être ce set
ma poitrine se serre dans ce siècle de merde où un cœur sec en fait n’est plus qu’un caillou
j’plains les gosses qui naissent dans c’monde pathétique
où un crétin mange trente kilos d’spaghettis et rentre dans l’guinness
ivresse et peu d’finesse, xxx un peu d’chimères
un coup d’rasoir gillette ou d’hachoir pour t’dire cimer
demande à blaiz’ on est dans l’truc, t’es loin
t’écoutes du rap depuis trois jours, t’as pas vu l’crime tu vas pas être témoin
cherche un défi à ma taille, chacun s’acquitte de sa vie
à chaque t-tre j’veux rajouter un chapitre à ma page
c’est la marche des bureaucrates, leurs milices saisissent au milieu d’civils
xxx qui si vite nous mâchent et nous recrachent
on s’t-sse dans l’métro, ils nous traitent comme des chiens, c’est rien
mais va pas chez l’médecin cours plutôt chez l’véto
on m’a dit “accroche-toi à ta rampe, fais pas trop le héros
t’auras pas l’dernier mot et eux ils t’arracheront la langue”

tourne la page, ouais
sëar lui-même mon pote
appelle moi mc, dj blaiz
l’or noir, le talent d’abord

- sear lui meme

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