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lirik lagu obscure experience vol.1 – seppuku lyrical

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-piste 1

j’arrive au stade où l’espoir d’vient instable
on n’sait plus ressentir l’attrait de s’bas monde
pour voir autre chose il faut tirer un trait
l’tonnerre gronde et le peuple se cache
comme si on allait lui péter l’fion
pour la rébellion il suffit juste qu’un seul se fâche

les profondeurs et les bas-fonds m’attentent
j’parle à moi-même avec ces chiens qu’on appelle hommes
aujourd’hui j’suis plus tendre
la rage m’habite et la vengeance me ronge
ils m’appellent frère, j’n’p-sse pas l’éponge
le fils s’achète au nom du père
c’est dans leur songe

j’essaie d’m’enfuir le soir accoudé à un bar
venu noyer l’cafard jusqu’à n’en plus pouvoir
j’espère ne plus vous voir cessez de vous mouvoir
la vie est un mouroir d’t’façon c’est vous ou moi

coincé dans mon asile mental
élucubrations avec accord parental
animées sur instrumentale
je rêve à travers mon cauchemar
car le même code barre
une baisse de quotte part
pourvu que j’me réveille autre part

j’visse l’ampoule sur le goulot
pour que mes idées s’éclaircissent
si c’est après 10 ans d’pratique
qu’on m’dit qu’c’était qu’un exercice
j’veux bien finir la tête sous l’eau…

-piste 2

j’ai son souffle derrière
m’laissant croire qu’j’ai les d’vants
les jambes à mon cou pour pas finir les pieds d’vant
faut que j’gagne du temps
plus j’m’éloigne, plus elle s’accroche
elle est mon ombre et elle s’rapproche
elle m’colle aux basques
comment faire ? faut qu’j’m’en débarr-sse
si j’monte, elle m’descend, si j’descends
elle m’démonte elle veut me prendre sous son aile
avec ses démons
franchement c’est dément
a cache-cache elle triche
elle sait où j’me niche
cette putain d’garce me piste
et franch’ment c’est triste
partout et nulle part
et j’n’arrive pas à la voir
a son jeu j’n’arrive pas à l’avoir

-piste 3

l’homme a grande gueule
qui p’t-t à p’t-t s’retrouve seul
l’autodidacte noircit sa feuille avant d’finir dans l’linceul
l’espoir de voir l’issue
quand l’encre ne suffit plus
les lettres sont super floues
et son cerveau sous perfuse
la perfidie aperçue il préfère se la jouer perso

j’visse l’ampoule sur le goulot
pour que mes idées s’éclaircissent
si c’est après 10 ans d’pratique
qu’on m’dit qu’c’était qu’un exercice
j’veux bien finir la tête sous l’eau
un texte nouveau pour faire un feat
et pour la suite taper un beat b-sse kick un hat hit
bad trip ! pour pas r’commencer c’voyage note de bas d’page
j’alpague pas la douane
quand j’p-sse la barrière des frontières balkanes
des tas d’cames circulent dans les bagages mec ça s’gâte
donc reste calme car en cas de fouille
c’est l’trou qu’tu visit’ras
avec des rats, sans draps des mecs sans bras
là tout s’embrase
y a qu’ta liberté qu’tu regretteras

on est dépouille / et intempérie
virulents / quand la pente est raide
les temps sont rudes / quand les enfants dérivent
en descendant des rues / s’emparant des rêves
de parents dépourvus / demandant une trêve
hors des gardes à vue / ou porté disparu
p-ssé disparate / le paraître p-sse avant la pensée
ou même les pactes / ne nous permettent d’avancer
conséquence tu n’es plus maître de tes actes
quand c’est les autres qui jactent
souvent je manque de tact
tu finis dans un sac / si à la gorge j’te tacle
cul-de-jatte, cul-de-jatte, cul-de-jatte

-piste 4

un murmure entêtant me taquine
y a quelque chose qui m’habite, qui m’invite
c’est pas net gueule à tue tête
j’ai beau vouloir donner d’la voix pour qu’un jour elle s’arrête
mais c’est dans mes cordes vocales
qu’un jour j’l’ai vu naître
mes tempes se resserrent, je n’sais plus quoi faire
j’me renferme sur moi-même c’est l’enfer
au fin fond des plus profond d’mes viscères
la vie cerne, le vice sert le veau-cer, ça s’resserre
j’suis d’équerre,t c’est la merde…
et j’n’arrive pas à m’y faire

si tu commences à parler seul mon pote
faut s’poser certaines questions
qui trottent dans ma tête ?
qui m’donnent l’inspi pour les sessions ?
mais combien d’types ont la même chose
va savoir c’qui s’p-sse sur les ondes
car beaucoup crachent sur l’réseau
et combien t’encr-ssent les reilles-zo ?

arrêtez ! cessez ! laissez-moi tranquille !
j’m’entends plus penser, vous êtes au moins trente mille
quoi ? hein ! c’est ça qu’il fautest faux ?
ha ! c’est ça qu’je veux
ha ouais ! mais c’est ça qu’est faux !
j’suis fort, très fort pour te dire c’qu’il faut faire
mais j’fais pas l’fière quand il s’agit d’faire c’qu’il faut

c’est lekobay pas le cow boy
qui baille les bacs des mecs au mic
il n’y a que le mic qui m’aille
donc j’entaille avec le mic en main
s.e.2p.u.k.u qui mène le combat tant attendu jusqu’au k.o
dans une ambiance sombre et saugrenue dans l’chaos

-piste 5.1

y a rien qu’à débattre dans tous ses états
au lieu de s’faire battre par les coups d’ces bâtards

comment faire pour refaire ?
sans lancer les dés, censé s’aider sois même
pour n’pas prendre un an ferme ou vivre un enfer
j’balance des rimes à long terme qui se terrent dans l’ombre
qui va se taire dans un monde où pour pouvoir plaire
il n’suffit pas d’avoir l’air
n’oublie pas tes valeurs, justifie ton salaire
stresse pas quand tu vois l’heure
t’manière t’as pas la carrière d’un handballeur

y a rien qu’à débattre dans tous ces états
au lieu de s’faire battre par les coups de l’etat

les démons font surface
je n’suis qu’un fantôme qui erre sans trace
qui cherche ses proies, j’te prends en ch-sse
ma science occulte au grand jour
reste mystique, les vautours m’accompagnent et m’entourent
a la lueur de ma tour
j’connais vos pêchés, vos vices, votre lâcheté
j’suis v’nu vous faucher
vêtu de noir, incantations pour prendre vos âmes dépravées

y a rien qu’à débattre dans tous ces états
arrêter de s’faire battre par les coups de l’etat
de bâtards s’attardant à t’entendre quand il est pas tard
qui t’attachent à leur code barre
sans répit sans coup d’barre
et puis, n’compte pas sur moi
sauf pour t’mettre l’œil dans l’compas
ecoute nos compères de parts et d’autres dès qu’on parle

ceux qui portent les coups portent les gants
laissez les ienchs nous lyncher comme des lâches
ou chercher les coupables dans vos rangs
la p’t-te souris nous vend leurs dents
on identifie ces noirs marchands
mais nous ne retrouverons jamais notre argent
j’insiste auprès des hautes instances
j’incite à la violence, j’incise et ôte vos souffrances
comme quand j’fonce dans l’mur au volant

-piste 5.2

paname, pas d’âmes toujours sous un ciel gris
paname, pas d’âmes putain qu’les gens sont aigris
paname, pas d’âmes les esprits sont en zon-pri
paname, pas d’âmes aidez nous j’vous en prie

sur l’macadam, pas d’armes ça marche en zon-bi
est-ce resident evil ? juste les résidents des villes
paname, pas d’âmes trop d’gueuchs dans c’vacarme
coup d’beujs, monte ta garde ! attention ça bombarde

dans ces rues sales et sombres
souillées par les souls ou dans ses sous sols
où les gens sont sous substances illicites et sans sous
attends ton tour et fait l’tour pour pouvoir être vi-cer
ou attends juste un autre coup qu’une autre dame se libère

a l’aube des lampadaires populaires pied a terre
regardez dans nos cerveaux
nos seules armes sont des lances-pierre
si tu veux faire de grandes carrières
on est l’art et la manière
marche arrière, on capte pas l’air
on finira six pieds sous terre
mais déter…

-piste 6

il t’faut plusieurs points de vue dans ton -n-lyse
beaucoup affirment c’que tu racontes
mais finalement c’est l’incompréhension qu’tu verbalises
des voies sombres et des voix d’cantatrices
résonnent dans les parois d’mon crâne
et j’me demande si les bonnes paroles s’y glissent…

c’que t’entends c’est les paroles du vice

est-ce les vices d’iblis ou juste une crise de plus
on s’le refuse mais finalement
c’est la folie qui nous ressemble le plus
vivre ensemble tue, mais finalement on pas l’faire en solitaire
toute une vie ça s’rait une peine perdue
paradoxalement on s’y voit
j’pèse le pour et le contre
mais c’est contre le pèse qu’on fait pas l’poids

juste un battement d’cils
la terre s’éteint et j’me faufile
le mal arrive, c’est maladif
y avait du bon dans mes racines
y a trop d’dérives depuis la bible
y a trop d’abimes
j’abîme mes cibles dans les abysses…

ça part par là j’rappe par ci
t’en échappes pas là parle pas si
t’as pas ça, effaçons ces facéties
et si cela est faible, cessons les leçons, les fables
parfois je n’me vois pas si fiable
savoir que tout est falsifiable
pour l’stem-sy c’est trop facile
nous sommes bien sur les imbéciles
dans notre dos s’dessinent des cibles
on ne peut rester docile, adossé, indécis sur des ‘si’ impossible d’endosser les dossiers c’est grossier
en gros c’est à toi mc de poser

tu connais l’atmosphère des autres
ca fait du bien quand ça s’décharge
un jour ou l’autre, on va tous s’targe
ou finir en partouse la plupart des gens prennent le large
ici c’est trop dar, hélas
c’est soit tu tapines sur l’trottoir ou dans les favelas
j’me l-sse dans la mél-sse
ça patauge on n’a pas l’carré d’as mais l’âme et l’arme
donc retiens ces versets tu peux pas cramer l’art

la haine m’appelle et j’lui réponds
le vice me cherche, le mal s’répand
l’amour se barre j’me sens glisser
c’est ainsi qu’la mort reprend
l’dessus, l’destin de ceux déçus
des ch’mins déchus des gens perdus où des chiens qui luttent
jusqu’à leur chute

-piste 7

j’vois la vie en gris, pas très rose
loin d’avoir une peur bleue
mais elle roule des mécaniques orange
en vers le peuple qui séduit par un rire jaune
l’etat finit par violet laissant ouverts ses volets
qu’un monde de pédés d’lovés d’un peace and love en sang
t’étonne plus que j’vois la vie en noir et blanc

faut être qu’une putain d’balance
pour faire confiance en la justice
quand j’pèse le pour et le contre
j’me d’mande pourquoi faut rester peace
ils t’enferment pour quelques grammes
mais vendent des armes au kilo
t’façon j’en ai rien à foutre on fait partie d’l’embargo
j’aurai jamais d’l’or en barre autour de moi qu’des remparts
autour de moi qu’des gens barges
le pire c’est d’le voir ou d’y croire ?
et des histoires et des histoires
on vit dans une fable dérisoire
l’argent s’volatilise les ardoises deviennent des grimoires

dans les dettes la tête s’empêtre
t’empresse pas à faire de prêt
j’t’empêche pas d’voir de près en fait
j’traine dans l’bas degré
l’intégrer si t’as pas l’blé
c’est pété donc va palper
s’le prêter c’est pas s’calmer
répéter qu’faut pas l’cramer

bienv’nue dans mon royaume là où la vie se décompose
où tous les êtres en chient, en courbant l’échine en symbiose
elle nous dirige, elle nous contrôle, elle nous incite
elle nous propose un mode de vie qui nous oppose
et nous détruit même dans nos proses
c’est la seule chose qui nous rallie
elle nous divise quand on en cause
elle fait rêver, elle fait baver
nous provoque des ecchymoses
c’est pas l’osmose et à grosse dose
c’est avec elle que l’homme arrose
le pot aux roses !

-piste 8.1

j’suis la p’t-te bête dans la tête qui pond ses œufs
qui fait des bonds, des nœuds
qui fait de bons neuneus
qui tisse sa toile pour piéger toutes tes idées sérieuses
folle -ssez rieuse entrainant situation périlleuse
après on t’interne net, faut ouvrir ses yeuz

dans mon désert de glace
je n’ai pas d’ombre, chacun sa place
prisonnier de ma traitrise, je me déplace à ma guise
et attise les bipèdes dans mes pièges
pas de croyance inutile
j’me faufile dans tes rêves
j’suis l’objet d’une peur globale
l’animal qui te lèse

avec le venin pendu à tes lèvres

avec finesse, animé d’une peur locale
si tu t’fais prendre en flag dans la pièce
m’parle pas d’éch-lle sociale
j’grignote les miettes, les scelles sont sales
heureus-m-nt qu’j’ai la carapace
j’veux pas finir d’un coup d’tapette
un coup tapas ou sous un pas

bêle jusqu’à en perdre la laine
dans ce domaine les plaines sont pleines
on se croirait en prison
horizon rayé je suis la risée des bisons
ils ont vendu ta peau
et te tuerons comme un ours
on a perdu notre bonne étoile du berger
donc compter les nuages et chercher
une autre terre pour vous héberger

j’vois dans l’noir
y a pas d’quoi en faire toute une histoire
j’me sers d’ma gueule
pour fermer celle de ceux qui marquent mon territoire
j’disperse ma p-sse à chaque coin d’rue ça m’sert de chapitre
dans mon sommaire y a pas d’gros t-tres
mes déboires s’racontent d’une traite
la lune c’est mon idole
moi j’pense que c’est la moitié d’mon être
a chaque fois qu’j’l’aperçois
j’cris jusqu’à la voir disparaitre

tu t’demandes bien c’que j’ai fourni
et même quelles sont mes fournitures
mais demande-toi depuis qu’t’es nourrisson
qui t’a fourni ta nourriture
cette pourriture de la nature
dis-toi qu’c’est dur d’être considéré comme un parasite
dans cette fourmilière qu’on te vend comme un paradis
n’essaie pas de m’éradiquer
c’est radical sans moi t’as pas un radis

y a pas d’échappatoire et c’est trop tard
finir à l’abattoir y’a pas d’hasard
un mouton de plus pour nourrir ces bâtards

pris dans les fils d’la veuve noire
vas y pries le fils de l’œuvre noire
la bible de pouvoir avide de pourboire
vouloir savoir tout voir
tu finiras tout seul dans l’trou noir

lorsque j’essaie d’prendre mon envol on m’cloue l’bec
j’becte, j’graille, choppe un verre
j’suis d’la mauvaise graine
le regard noir et tout de noir vêtu j’traine
dans les coins vétustes ravitaillé par les freux
j’croise la mort
pas si simple d’avancer avec du plomb dans l’aile
ma lettre reste anonyme
j’reviendrai juste ram-sser les corps inanimés

-piste 8.2

y a un problème de proximité entre moi et la vérité
poils hérissés quand j’vois sur leur tête le képi vissé
lames aiguisées pas déguisé tout ces soucis on connait
sourcils froncés avenir foncé
mais ça m’empêche pas d’y foncer
bon des fois j’ai su déconner
sursauter j’ai du sortir d’mes gonds être hors du lot
y a pas qu’du bon j’retiens les données
complexifier tes relations, c’est pas c’qui donne le respect
tout est complexe ou un complot
a part l’apect y a pas d’bon mots
qu’est-ce t’es, con ou mauvais
quoi qu’il arrive dans les deux y a du bon
l’esprit humain fait don d’explorer les bas-fonds

si tu penses qu’t’es pas tout seul dans la tête
t’as l’impression d’avoir loupé une carrière d’athlète
tu sais pas à couper ton artère
un jour ou l’autre ça va finir par t’morfondre
ou fondre en larmes
j’me fonds dans l’art
faudrait p’t’être pas confondre
tout s’qui nous plombe dans l’âme
c’qui nous empêche d’avancer, j’suis d’jà lancé
j’ai pas une tête à balancer c’est mal on l’sait

-piste 10

j’crois qu’j’ai un grain / dans l’crane un caveau malsain
enfin une case en moins / un trou noir sans feinte
et s’enfonce / dans ma tête toutes ces idées sans fin
sans réponse / dans l’enceinte
j’m’efforce de poser les bonnes questions, d’garder ma vision
pour n’pas perdre la raison, j’crois percevoir l’horizon
dans c’réseau / rien n’s’résout
on connait tous l’problème / pas d’sous
obligé d’mettre / la patte sous la porte
afin d’avoir la clé / pour que ça rapporte
et par rapport à ça tu tombes au sol
tu dégringoles / et ça rigole
tu t’retrouves à laver les sous-sols / pas d’bol
j’crois qu’j’ai mis une claque molle
j’aurais préféré être dark maul

j’déterre la pelle de paix
et moi j’ai la haine de perdre
j’ai pas pour optique d’enterrer la hache de guerre
ce s’rait mieux de te taire !
pourquoi tu m’coupes j’ai pas fini ?
oh là baisse d’un ton j’suis pas la pour t’ennuyer
perds pas la raison
mais quelle raison ?
tu prendras pas le dessus !
mec t’es têtu, écoute moi, j’mets les bœufs avant la charrue
faut pas charrier, viens pas m’charger de tous les torts
mais quels torts ?
car le bon ch’min des hommes n’est pas celui qu’tu crois
alors c’est quoi ?
eh bien y a plus d’amour, chacun sa croix
chacun sa foi hein ?
t’as tout compris frérot
j’récapitule, tu veux sympathiser avec le bien
tu t’sers de ça pour enculer les tiens
les miens ?
les tiens, les miens, les nôtres
ceux qui m’écoutent sont mes apôtres, les voix du mal…
sont impénétrables ?
tu veux nous faire commettre des fautes
tu manges à tous les râteliers, t’as trop d’défauts
j’prêche le faux, j’bousille les faibles
j’trouve les failles, les brèches secrètes
le mal se crée, l’émail se c-sse
leurs sentiments sont à la perte
t’as des idées suspectes, tes sentiments sont malsains
mais grâce à moi les gens ont su s’perdre
tu t’perds !
tu m’cherches ?
tu m’testes ?
vas y c’est bon, c’est fini !
on est juge et parti

intelligent avec le diable / je suis un con sans cieux
aucune peine n’est négligeable / respect le consensus
qu’on soit sûrs / qu’on s’en sorte
la vie suit son cours / ou s’écourte
choisis entre porter ses couilles / ou le six coups
personne ne prend ses jambes à son cou / pendu haut et court
car c’est rarement la mort / qui appelle les secours
on a retrouvé des corps / et des cordes sans cou
ensanglanté le décor / on arrête c’est beaucoup

-piste 11

nos lettres de n0blesse
sont à prendre aux pieds d’ces lettres
le s, le p, le seppuku aussi violent qu’un coup d’épée
viens pas tester, nos poings sont sur les ‘i’
et les bars sur les ‘t’
en attendant le jour j, pour nous, c’est le système d
peyen avec un grand p, victoire avec un grand v
j’arrive à vitesse grand v, je n’parle pas sous x mais
j’veux jamais dériver, j’veux jamais m’abaisser
c’est le b a ba d’un mec qui veut aussi pouvoir y arriver
j’reprends de a jusqu’à z si t’as vraiment rien capté
yen-pé, l’animal dur à situer comme le point g

pétrole, chômage, bon appét-t, mains tendues
non merci, d’l’espérance on en a pet-t
maquillage, lapin, tapin, t’as pas un peu d’amour
vih et je te garde pour toujours
4×4, case en taule, vol à la tire
impôts, pas d’fleurs, plein les fouilles
un pauvre, bat les couilles
les coins sales attirent, précieuses pierres
enfants soldats, jésus s’perd
mais vint les soldes, crésus s’perpétue
quête sans fin, enfin ça s’bute
crack, p’t-t poucet, p’t-tes poucettes
et ça s’cherche des poux
esclavage, viol, métissage, symbole pour une bannière tricolore
solution seulement si on s’décolore

allume ton cerveau, éteins ta télé
plus facile d’me scalper, qu’me capter
galber les médias pour t’cacher la réalité
dans l’immédiat, une poignée d’rats au pouvoir use la peur
dur labeur réclame des pourboires en guise de médiateur
on t’manipule, pour l’appât du gain
ils concoctent des failles et s’disent crédibles
pour ensuite te vendre la pilule
et l’homme crédule tombe dans l’piège
mais les minorités évitent les mines posées par l’état
le ticket pour l’tour d’manège
goût amer quand dans l’vin flotte le bouchon d’liège
-ssis dans leur putain d’siège
réclament des votes et t’lavent le crâne
tout un tas d’pub pour un bail
affutent leurs gains, affutent le r’gard
et visent le tas, la vendetta
et ne l’nie pas, quelle ironie
l’état qui s’révolte contre le peuple
noie les faits dans l’fleuve
abreuve et sevré
les preuves pleuvent, œuvre sur l’humain
comme sur une marionnette
la savonnette tombe toujours dans les douches pour perpète

on a tous un grain, rien d’sanguin
j’le scande à mes frangins
qu’ont l’béguin pour l’engin
cousin, se vengent d’un monde sans gain
et sans gênes, ils s’engrainent, c’est l’hygiène de vie
des indigènes de ville
dis-moi ce qui les gêne, devine ?
est-ce leurs devis, leurs vignes ou leurs devises
j’reste sage et au p-ssage
ces bâtards me dévisagent de la rage
quand je les vois dans les parages
j’leur saute dessus comme un para
j’les paralyse et au final ces bâtards m’-n-lysent

-piste 12

obtempère et laisse-toi faire
tu peux pas fuir, c’est moi qui gère
avoue-nous toute la vérité
avant qu’on t’balance en enfer !

j’en ai rien à foutre d’tes rendez-vous
pas l’temps j’veux en découdre
où sont mes sous ?
s’tu continues comme ça
ton corps tu l’r’trouvr’as dans l’égout

degré décérébré de lobe oculaire de l’eau coulait
prémolaires serrées l’oreille du disquaire ensanglanté

t’auras en partie rampé avant d’finir en paix
la mort ça soulage mais ça montre le manque de courage

mets l’casque et ta capuche
et puis ferme ta bouche
mais j’crois que t’es bouché
les maux dans l’crâne te couchent

vas-y lâche moi, laisse moi partir
j’te jure, j’vais jamais rien leur dire !
laisse-moi une chance de m’en sortir
putain j’suis trop jeune pour mourir !

lâche mon bras j’t’en prie
l’argent est dans ma poche gauche
j’ai peur d’y perdre la vie
t’es trop violent, t’as l’sang chaud

non s’te plaît ! lance le teu-traî
tu peux finir d’un trait donc tais toi !
avant qu’on cisaille tes doigts

arrête tes patatis et tes patatas
car dès qu’j’ai rentre dans la partie tu t’manges des patates pah !!!

-piste 13

a trainer dans l’dark
ces putains d’sons t’ont mis des marques
l’obscurité s’est répandue
et maintenant tu vis dans l’angoisse
expérience interdite, un skeud mystique
des paroles terroristes
des gars qu’agissent dans l’ombre
d’un univers beaucoup trop utopiste !

obnubilé par le pendule qui vacille devant mes yeux
j’fais pas confiance aux charlatans
mais mon corps se sent tout léger
bizarrement là j’en vois deux
j’suis réglé et l’rencard m’attend
faut p’t’être que j’me détende
mais surtout faut que j’me barre à temps

j’suis pas un pro j’pose une intro d’proses
dès mon intro j’pose donc mec presse pas pause
trop d’gens font pause j’écoute c’qu’ils proposent
trop proches de mon poste j’prendrai bien leurs postes

c’est pas la peine de prendre des verres
on parle affaire, la ferme
les vers me portent les tercets m’bercent
et personne l’appelle
ma belle, sert moi une pinte la coupe est pleine
des c-cktails verts se versent
mes versés s’perdent éperdument
ma paire de membres me sert comme un fenwick
juste à lever les verres
j’roule des mécaniques à force de n’plus sentir mes jambes…

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