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lirik lagu peyen – pasage a vide – seppuku lyrical

p-ssage a vide

peyen

a chaque année qui p-sse, c’est un bout d’jeunesse qui s’enfuit
un périple cette vie où j’tourne en rond comme sur le périf.,
c’est terrible de donner son cœur pour un jour se voir trahi
enoncer sa vérité n’a pas permis d’trouver les fautifs
et les rides sur ma face, désormais j’les compte plus
sans cesse à froncer les sourcils pour éviter les coups d’putes
j’écoute plus, les belles paroles d’un tout à chacun
combien j’ai jamais revu alors qu’ils m’avaient dit : « a demain ! »
par un abus de confiance c’est comme çà que p-sse la traitrise
un excès d’gentillesse, c’est surtout faire preuve de bêtise
retiens le bien, on a du mal à faire le bien
les gens sont fourbes et la confiance
ne s’achète pas par une poignée d’mains
un jeu d’vilain : tu joues, tu fautes, tu commets des impairs
et l’malin recrute pour trouver de nouveaux apôtres
la parole t’en as qu’une alors fais gaffe quand l’utilise
les mots sont des munitions, faut pas gâcher sa salive
savoir manipuler pour certains c’est d’l’intelligence
c’est bien que les hommes sont mauvais
ils fonctionnent par complaisance…

la parole des hommes déçus : parfois pesante
la parole des amis déchus : souvent blessante
ma parole en doute ? pourtant violente !
un homme averti n’en vaut pas deux, des promesses dans l’vent
la parole des hommes déçus : parfois pesante
la parole des amis déchus : souvent blessante
ma parole en doute ? pourtant violente !
un homme averti n’en vaut pas deux…

ceux qui parlent trop n’ont qu’à se taire
tous les mitos ne manquent pas d’air
c’est dans l’effort et les épreuves qu’j’ai forgé mon trait d’caractère
j’m’apitoye pas, j’relève la tête, d’t’façon j’ai pas l’choix
c’est soit tu perds ou soit tu gagnes
mais faut juste bien savoir pourquoi
apprends les règles et pratique-les si tu veux faire comme eux
avec rigueur et volonté, tu pourras les battre à leur jeu
et toi ? dur comme le béton d’chez moi qui m’a vu grandir
les petits préfèrent jouer aux bandits et surtout désobéir
et quand j’dis qu’on puisse te pardonner ta première connerie
la seconde peut-être fatale, alors choisis qui tu suis
a part des larmes tu vois, j’n’ai plus rien dans mes yeuz
avec la vie qu’je mène
comment je pourrais rendre une femme heureuse ?
il a fallu que j’f-sse des choix, pas ceux que j’avais prévus
tu n’pourras jamais faire connaître c’que tu n’a jamais vécu
les gens n’ont pas peur d’se taire, mais se terrent par peu
les fausses promesses de mes semblables, j’les connais par cœur
si tu donnes ta parole, il faut savoir la tenir
car ceux qui l’honorent
sont plus fiables que ceux qui veulent la ternir

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