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lirik lagu destin.s – sevk

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(myriade de pointillés qui dessinent une toile…)

je n’ai pas connu les carabines, les obus ni ls décombres
une enfance de coton que l’on offrit sans raison
pourquoi naquis*je dans un cocon, loin de l’impact des bombes ?
ces questions sans réponse à se les poser on est combien ?

fils du nil, de l’amazone, du danube ou du mekong
tous liés mais divisés à m’en faire sortir de mes gonds
quel regard porterai*je sur ma vie à l’heurе du dernier gong ?
des quеstions existentielles, à s’en poser, on est combien ?

sept milliards à travers le monde, anesthésiés
dans un profond sommeil s’entendent grésiller
les trompettes du réveil, la route est longue vers la vérité (hey)
il nous faut défier l’ombre pour mériter le soleil

pour que demain soit meilleur
que nos chakras s’améliorent
parce que sous nos semelles y’a
tant de beauté p*rs*mée

gratitude assommée
par l’aspiration aux sommets
car le but c’est consommer
on sait tout faire à part s’aimer
chacun son chemin
mon moi âme est morcelée
seul face à mon destin
j’vois des larmes ruisseler

par ces mornes soirées d’automnes
où j’préfère m’isoler
quand les balles d’acier détonnent
sur mon coeur de porcelaine (yo)

un garçon borné
qui a l’écart s’éloigne
quelques rêves morts*nés
et vite le mental se forge

deux, trois épreuves personnelles
j’ai vu mon parchemin s’écorner
des bancs de la fac de droit
jusqu’aux bancs de barcelone

un parfum d’illusion
des souvenirs atrophiés
un déjà*vu forcené
et ’obstination s’échelonne

j’ai fait face aux actes manqués
parce que l’homme est parfois trop fier
et traversé cette frontière
pour qu’elle me perce l’orgueil
restent alors ces doutes
qui viennent me bercer tard
ces rêves qui persévèrent
lorsque la lumière s’éteint

et ces chansons que j’écoute
aux heures où mon honneur s’égare
dans ces flash*backs délétères
plein de rancœur envers cette timp

mais notre histoire est ainsi
d’façon le temps répare
et les leçons de nos souffrances
sont le ciment de nos remparts

donc on se parcelle à outrance
pour qu’la douleur nous épargne
l’égoïsme nous éborgne
et la peur nous désempare

solitude collective
dans ce silence qui nous sépare
on oublie de vivre
persuadés que l’amour n’est pas rentable

et on subit notre destinée
espérant qu’elle nous épargne
spectateurs du temps qui passe
comme dans un voyage en car

besoin d’amour, besoin de solidarité
pour découvrir ce qu’est le bonheur
j’me suis promis d’y arriver
cette vie un miracle auquel il nous faut faire honneur

que ces belles paroles provoquent l’hilarité
je m’en moque tant qu’elles me laissent croire
qu’un jour on saura faire peau neuve
débusquer le bonheur ; je me suis promis d’y arriver…

j’me suis promis d’y arriver
et par le vent je me sens porté
débordant de vanité
et grandes ambitions désaccordées

niant ma lâcheté
et mes contradictions en bordel
terrifié à l’idée
de voir mes convictions sabordées

j’ai traîné mes guêtres
en voyant mes angoisses serpenter
trempé mon mal*être
dans l’encrier pour l’absorber

bien trop h/peureux pour être
parmi les premiers de cordée
mais le troupeau règne en maître
tant que nos yeux restent bandés

quand la chance devient corvée
des potentiels se gâchent
nos rêves d’enfants s’arrachent
ou restent entre les bras de morphée

autodéfense forgée
par nos fantasmes entachés
c’est soit on cache sa rage
soit la vie nous fera morfler

moi, j’me dérobe
flétrissant ma candeur d’enfant
l’âge adulte la dévore
méprisant sa grandeur d’antan

le temps la résorbe
mais grisante, sa senteur m’encense
dès lors que je la ressors
d’mes tripes, quand le sample s’enclenche

pour ça que je prends le temps
à peaufiner mes rimes tard
quand je sens que se profile
le besoin de changer mes pans*m*nts

je branche l’enceinte et déballe
mes sentiments intimes
parce que j’trouve ma délivrance
dans l’éruption d’mes épanchements

alors je noircis la feuille
méticuleus*m*nt
mais la technique est un écueil
plus qu’une exigence vertueuse

je ne rêve pas de carrière durable
bien que j’écrive studieus*m*nt
j’vais pas me vanter de faire du rap
moi qui suis le fils d’un virtuose

ma route est tortueuse
mais au loin j’entends un prélude
un do majeur voluptueux
qui vient apaiser mes inquiétudes

mon cœur est fortuné
dépositaire de sa mansuétude
solitaire mais croyant fort
en tous mes serments crédules

chaque jour je m’évertue
à faire preuve de gratitude
pour fructifier c’que j’ai reçu
et quand mon moral titube

je lève les yeux au ciel, sûr
que veillent sur moi, taciturnes
les êtres aimés perdus
dont l’âme a pris de l’altitude

leurs étoiles me guident
quand mes questionnements s’additionnent
quand je sens monter en moi
des sentiments séditieux

et mon aigreur se vide
lorsque mon cœur les auditionne
pour faire le plein d’espoir
et croire en un avenir ambitieux

moi, je n’ai pas vécu la guerre
les querelles aux kalachnikov
mais le ciel m’a déjà privé d’êtres chers
et de quelques chicots

au cœur j’ai la rage qui cogne
face aux malheurs que j’ignore
j’essaie de les concevoir
sans toutefois céder à la psychose

longtemps j’ai cru être destiné à porter le camp du bien
mais mes utopies s’enlisent dans la rivière du quotidien
l’adulte s’en distance, tandis que le môme y tient
puisse dieu m’aider à mûrir ces rêves que j’ai rendus miens

longtemps j’ai cru être destiné à porter le camp du bien
mais mes utopies s’enlisent dans la rivière du quotidien
l’adulte s’en distance, tandis que le môme y tient
puisse dieu m’aider à mûrir ces rêves que j’ai rendus miens

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