a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

lirik lagu b.w.a – sirius amc

[intro]
-il n’y a plus d’espoir dans la campagne ?
-maintenant ça a changé, y a plus rien
tu vois que y a eu une vie, tu vois qu’y a eu une vie, à un moment donné y a eu quelque chose qui s’est p-ssé et puis c’est terminé
la campagne en france elle est clairement en train de mourir
faut pas être urbaniste pour savoir ça quoi

[couplet unique]
dans ma bouche le matin mélange étrange de hasch et de café
pas à dalle et taffer, ouais j’en ai plus qu’-ssez
dans ma trachée tant de g sont p-ssés
trop de fumée que j’huma crachée
les poumons et le cœur sombre j’évolue dans la lumière
j’veux que les démons d’immondes et les balaye comme la poussière
je ne sais pas m’amuser, ne sais que penser
dans le studio retranché sans jamais danser
les hordes du chaos sont faites de monstres et de bêtes
cette bataille épique contre l’ombre dans ma tête
pour la contenir, tenter de la garder comprimée
parfois je vois la lumière en prenant des comprimés –
de rêve, et il n’y a jamais de trêve
toute façon la vie c’est tu marches ou tu crèves
pas de paillettes, mais le terroir est dément dans ma campagne
chez nous on fait péter le crémant, pas le champagne
pas de si, ça crame le veau-cer ces friandises
sorti en ville avec des paras dans une boîte de clac doigt
guette ça, je fesse ta face comme un harder
un tour à la messmer, t’applaudis ton dictateur
t’auras beau dire que nenni avec ta tête de lâche (t’es né !)
t’es né dans cette vie avec une dette de base
et comme une bête tu taffes, mais même les bêtes ne taffent pas
c’est pas dans la nature le travail
tout nous éloigne, bien trop d’années nous séparent
et je sais pas si t’as capté mais tu gobes ce que ces médias te préparent
et ces débiles m’ont appelé -dring- allô ? oui ?
moi je fume toute l’année qu’est-ce que je m’en fous du vingt avril
où est ce bâtard de sirius ? il est high
en tant de guerre je ne ferais pas dans le détail
misanthrope [?], sorcier marabout
puise mes inspirations dans les mantras hindous
transe et écrits saints, j’essaie d’oublier demain
tout en tirant sur un gros joint
car c’est la merde dans mon patelin mais j’ai de l’amour pour mon patelin
les mecs touchent pas le rsa et regardent p-sser le châtelain
ici personne ne chill, c’est des mots des gens des villes
et on ne touche pas la codéine, l’héroïne c’est pour ces pitres
suicide au désherbant puisque personne nous comprend
présentement je représente et combien seront vivant dans dix ans ?
par ici la mort traîne, le désespoir l’-ssiste
ça me fend le cœur en dix cette mère qui pleure son fils
une pincée de sel pour ceux sous le sol
pendant que j’allume une boulette retrouvée dans un fute sale
on se suicide, ma culture noyée dans un fût de cidre
sans dose l’estomac se vide jusqu’à plus de bile
avec flo’, ça roule jusqu’au ton-car de la rolls –
vu la dose et ce que je fume ferait tousser toutes ces cagoles
chez nous les sang de la veine repartent le ventre à terre
tel la moelle épinière, on produit le sang de la terre
tu le retrouves dans ces bouteilles à la couleur vert-feuille
froide est la campagne, en quoi sera mon cercueil ?
j’emmerde la musique urbaine
les talents citadins sont largement surfaits
j’entends plus de cerveaux au bout du stylo
le style c’est mib 3-2-0
mib, mib, 3-2-0
le vin coule à flot, le sh-t s’effrite comme le tuffeau
les millésimes et les vignes de [?]
mib, mib, 3-2-0
(mib, mib, 3-2-0)
c’est vraiment très intéressant
le vin coule à flot, le sh-t s’effrite comme le tuffeau
mib

[outro]
-[?] le jour où la surface de la terre sera propre
le jour où les enfants pourront en respirer un air pur
-tu sais ce que sait que l’air pur ?
très intéressant

- sirius amc

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