lirik lagu la nuit des dorts vivants – soleil noir (fra)
couplet 1 : euphonik
noir soleil pleure, il pleut sous mon anorak
quand j’pense avec le coeur, ça m’rend un peu paranoïaque
chérie, j’suis qu’un roi démon, pas le p’tit prince d’exupéry
la nuit je dessine des gloutons qui me mangeront si mon âme dépérit
demain c’est loin, j’suis dans la nuit avec ma horde
pour me perdre en chemin, j’ai pas besoin d’une escort girl
a quoi tu penses ? j’suis l’genre de loup qui avance seul
j’fais mеs projets en silencе quand ils ouvrent bien trop leur gueule
mon armature dans un bain d’sang tant ce rap est un fusil d’assaut
nos textes ont plus de sens que les peintures de picasso
nos émotions sont des toiles que seuls les mots pourraient peindre
nos émotions sont des toiles que même le ciel ne peut éteindre
la nuit j’ai des idées lâches, remplis des pages qui m’assombrissent
j’me dis qu’vaut mieux errer en marche que d’être en cage comme un zombie
j’ai cette voix, dans ma tête, j’ai quelque chanson d’amour
j’suis qu’un vampire en fait, j’disparais quand vient le jour
refrain : dooz kawa & davodka
plus jamais rien ne me réveille, car j’suis un dort*vivant
la nuit ma copine prend le pouls, si j’suis encore vivant
je vois dans toute la ville des dort*vivants
achète un fusil pour la nuit des dort*vivants
x2
couplet 2 : davodka
mes voisins ne pensent qu’à m’espionner
ma tête les pousse à s’questionner
ai*je l’apparence d’une coquille vide parce que mon cerveau ne cesse pas d’raisonner ?
j’ai l’impression d’émerger de sous terre, j’aperçois la surface quand mon gosse sourit
pour trouver le sommeil faut que je mette le crâne à l’envers tout comme une chauve*souris
plus possible, il faut que je détourne mon regard de tous mes détracteurs
chaque souci aspire un peu plus mon âme tel des détraqueurs
j’ai l’air d’un mec trop bon
socialement un peu fermé
qui avance dans le noir les yeux cernés
pris en otage par un réveil profond
oiseau de nuit, qui tombe de haut
mais qui veut amortir le coup
mais mon mal*être c’est que même mon histoire est à dormir debout
ancien morveux, qui a bien morflé
coincé dans un corps vide, là où certains morts vivent
on cherche les bras d’morphée
avec un brin d’morphine
refrain : dooz kawa & davodka
plus jamais rien ne me réveille, car j’suis un dort*vivant
la nuit ma copine prend le pouls, si j’suis encore vivant
je vois dans toute la ville des dort*vivants
achète un fusil pour la nuit des dort*vivants
x2
couplet 3 : swift guad
j’me vois changer comme dorian gray
j’écris pendant qu’le corps maigrit
des fois j’suis bouillant comme la braise
qui rougit sous un beau ciel gris
j’suis tellement insomniaque que j’pourrais travailler dans l’hôtellerie
j’fais des incantations nocturnes qui ressemblent à de la sorcellerie
j’me sirote un bl**dy mary car ici bas l’homme est mourant
j’me perds dans mes maudites rêveries, j’me réveille au soleil couchant
en vrai j’crois qu’on est tous à bout habillés de guenilles crasseuses
et j’me transforme en loup*garou pour compter les brebis galeuses
on nous dit souvent qu’l’heure est grave
j’ai des douleurs sous forme aigüe
le quotidien est trop décevant
vaut mieux avoir une mauvaise vue
c’est comme la nuit des morts*vivants donc c’est pour ça qu’je n’dors même plus
parce que j’veux changer l’ordinaire, il faut qu’j’y plonge à corps perdu
on sait pas comment s’en tirer, on aime voir les gens s’diviser
situation va empirer parce qu’on nous a vampirisé
on aime électriser la foule, la nuit on est des vers luisants
quand on m’prend par les sentiments j’connais que des échecs cuisants
c’est la confrérie des ombres (x2)
refrain : dooz kawa & davodka
plus jamais rien ne me réveille, car j’suis un dort*vivant
la nuit ma copine prend le pouls, si j’suis encore vivant
je vois dans toute la ville des dort*vivants
achète un fusil pour la nuit des dort*vivants
plus jamais rien ne me réveille…
couplet 4 : dooz kawa
pour moi la partie commence à peine après l’échec et mat
quand sont détruites nos dernières chances, et qu’on m’a dit que c’était oit
qui as voulu ma vie détruite et que j’pourrais pas m’en sortir
j’suis au bout de la ligne de fuite avec dvk, eupho, swift
dans les jugements que l’on reçoit ça nous déçoit
sans l’pr*noncer, il faut être fier de soi des fois car faire des choix c’est renoncer
parfois je crois dormir ma vie et j’avance sans que mes pieds bougent
j’suis habillé comme un zombie, le voisin m’tirerait une cartouche
sans jamais s’alarmer des signes, il sait juste que j’fais du pe*ra
mais pas que j’fais de la médecine, ou un master, un doctorat
lui il sait juste que j’suis tatoué, j’suis un mec louche des hlm
j’suis tout l’temps fatigué, bah ouais, moi j’ai pas eu d’parents riches et j’saigne
j’suis fatigué tous les matins, j’refuse de m’taper des tapins
alors les filles restent toute la nuit et j’bosse sur elles comme à temps plein
elles croient que sucer un rappeur ça représente comme un tremplin
demain j’la garde, mon porte*bonheur, et j’m’endors vaguement dans le train
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