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lirik lagu érosion – sphère primaire

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[couplet 1 : dayo]
l’éclosion d’un nouveau monde se propage dans les nuages
plus de nuées d’orage, de propane, le ciel est plus sage
donc la vision des gens s’élargit
aucun quart nous asservit, monde aseptique où déchante l’allergie
tous égaux dans un cadre bucolique
nos buts se liguent, on lutte, on nuit aux villes, seul ordre : l’utopie
au paroxysme on manie l’or et s’achève l’orfèvre
dès qu’on s’accorde, c’est une harmonie sans un chеf d’orchestre
le vicе enseigne, on rend service donc on vit l’envers
en vivant l’air libre, on ne maitrise que ces nuisances frêles
la nuit renseigne, dans cet adage l’effet s’est fêlé
les cauchemars m’effrayaient, j’ai scellé ce rêve éveillé

[couplet 2 : smr]
gardons la foi en cette réalité
ce lieu paisible défie les lois de la gravité
des oiseaux volent en dessous de zones boisées
des fois des poissons nagent au*dessus des nuages inhabités
dans ce divin esp*ce, infini de vue
les colibris défilent, ici l’équilibre est stable
je navigue entre ces dix mille étoiles
et ces îlots lévitant méritent une petite escale
des tours s’élèvent, soutenant la voute céleste
entre l’olympe et le nirvana j’écoute mes rêves
et chaque jour, la vie s’écoule et tout s’répète
quand j’y pense, je m’enfonce dans mes doutes
[couplet 3 : k*rip]
perdu entre deux rêves, je n’fais que dériver
des rivières de vie défient sans trêve la gravité
visant le ciel azur, assurément silencieux
sous l’ancien soleil ascendant, je sens s’ouvrir mes yeux
si je m’éveille dans la demeure du dieu céleste
puis*je me défaire de tout ce qui me lie au réel ?
vivant mais faible, admirant l’immense eden
ultime sentiment d’ivresse, émerveillé, c’est l’grand vertige
respire, expire l’air pur
ces mille pierres dures lévitent, érigent le paradis perdu
*n*lyse et recul, c*n*lise les pulsions
si l’on si perd il suffit d’inventer sa version
il suffit, il suffit d’inventer sa version

[pont : smr & dayo]
mais toutes les bonnes choses ont une fin, toutes les bonnes choses ont une fin
ouais toutes les bonnes choses ont une fin, toutes les bonnes choses ont une fin
toutes, toutes, toutes les bonnes choses ont une fin
toutes les bonnes choses ont une fin, toutes les bonnes choses ont une fin
toutes, toutes, toutes les bonnes choses ont une fin
toutes…

[couplet 4 : k*rip]
mon cerveau s’paralyse, erreur dans la matrice
j’ai peur d’mon *n*lyse, arriverai*je à fuir avant qu’le drame n’arrive ?
barre*toi vite, ça sent pas bon, château d’carton, toit d’argile
visage fatigué, j’vois pas pire que ce t’as d’cadavre affables et pâles à s’tirer une balle
j’rirai plus tard, j’dois quitter cette ville, c’est irréfutable
m’exiler sur mars, pluie et nuages me suivent et le vide me fige sur place
ici les surfaces planent dans les airs, c’est l’désert des âmes qui sévit
chaque fois qu’un éclair céleste s’évade de cette masse noire
casse*toi car les dégâts de l’orage s’aggravent à cette altitude
à croire que le paradis n’est qu’un mirage imaginé par mille étoiles en parfaite lassitude
assis sur les ruines, une immense peur s’empare de moi
remparts de marbre en flammes, je vois s’envoler l’espoir qu’un soir enfin je m’en aille de là
[couplet 5 : dayo]
l’alchimie parfaite ne l’est plus, toutes les fioles se brisent
la machinerie s’arrête et l’air pur devient de faibles braises
plus personne n’est fiable de fait que la nature humaine a repris le dessus
des fautes s’accumulent et sépare les élus des autres, ménager les bévues si les serrures explosent
les hommes éreintés des souterrains se rebellent
pour eux c’était l’enfer et l’enfermement mais je pense que sortir des ombres était leur fer de lance
décevant quand le firmament n’est qu’un emmerdement, c’est dément qu’il ne fasse finalement qu’une terre de mensonges
songe à qui faisait voler cette terre promise, à qui l’on a dérobé des semaines aussi
résultat du phénomène, c’est la guerre civile, tu la perds si t’as pas l’aubaine de t’y faire trop vite
je prends conscience que j’ai l’vertige, j’entends même geindre de dégoût
valait mieux prévenir que guérir avant que le sol ne se divise
c’est ceux qui s’investissent au pire qu’auraient dû joindre les deux bouts

[couplet 6 : smr]
depuis que le monde s’est effondré
j’ai sombré dans les abysses assis dans les décombres
et les ombres de mon passé m’habitent
jadis on vivait bien mais tout ça c’était des songes
je suis le seul survivant dans les ruines
cond*mné à flâner tel un fuyeur
suivant les gravats grisés par la bruine de cendres
ainsi que les fleurs fanées, où suis*je ?
dur d’y répondre, vu que je suis seul
loin du ciel sans unique raison
peut*être que l’homme est juste cupide et con
il est fautif, l’utopie s’effondre

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