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lirik lagu guerre du feu – svinkels

[couplet 1: gerard baste]
j’arrive en tirant, derrière moi, greta par les veuchs
lève ta jambe et ton bras, fais un pas, lève l’autre beuj’
ouais c’est l’svink’ qui débarque pimpant, psychopathes clinquants
tignasses passées à la graisse de phoque, barbes de cinq ans
fumant des pétards d’mammouth, à cheval sur des t*rex
platines technics sans granite, tête de lecture en silex
anachroniques, buveurs d’ kro*magnon sous chronic
hurlement primaire sorti tout droit d’ma cage thoraciquе
vêtu d’peaux d’bêtes, pour l’restе y’a peau d’balle
viens t’rouler dans l’sable, on va niquer quelques tigres à dents d’sabre
dans l’squat c’est sympa mais ça sent la crotte
on aurait p’t’être du mettre les chiottes dehors plutôt qu’dans la grotte
retour à l’âge de pierre, pour ma meuf c’est ultra vénère
vas*y penche*toi, j’sais pas pour quoi faire, prêt d’la rivière
et si t’es puceau, te fais pas d’souci
elle commence à dater mais tu peux t’faire sucer par lucie
c’est l’rap qui donne le gourdin, plus lourd qu’un troupeau d’aurochs
on réveille les vieux fossiles à coups d’ptérodactylo*rock

[couplet 2: nikus pokus]
moi, avoir migraine boîte crânienne
être dans tribu, pas la mienne entouré d’hommes vieux qu’ont des bouts d’verre dans les yeux
mettez*vous tous vos diplômes dans l’cul
hibernikus chasseur de diplodocus, squatteur de glaciers d’puis whatmille lunes
changer en findus, humeur congelée, eux m’tripoter moi fuir c’te secte pour riposter
ici pas d’nature, sol dur, herbe qui pue, moi tout nu
voir ???
ici pas d’respect, tous pressés et stressés
moi pas sentir d’gibier à moins d’deux jours à pied
lui faire geste bizarre avec pouce et index
moi comprendre plus tard qu’il voulait que j’frotte deux silex
j’entends l’tambour, jeunes dreadlocks, moi taper comme un sourd
attendre réponse, pas d’vous aux alentours
eux gentils, donner nourriture mais viande pourriture
moi préférer chasse que chiasse entre deux voitures
voir photo d’moi sur tous les murs, moi comprendre qu’ici les barbus ont la vie dure
j’suis sûr qu’xanax et babaste résistent dans des grottes
lutter contre la tribu ???, j’arrive, ounga moi ça m’botte
[interlude: mr. xavier]
c’est la guerre du feu, retour en arrière
â la période où l’fer a affirmer sa supériorité sur l’âge de pierre

[couplet 3: mr. xavier]
paraît qu’c’est l’ère moderne, qu’on est émancipé
mais partout ça crame, on se bat encore pour la flamme
au mépris des âmes, en chiant sur le malheur des hommes et des femmes
le bilan du 20ème siècle: infâme
mes prévisions pour le 21ème: idem
l’homme fera couler le sang et la haine
le feu qui s’consume ici, s’appelle l’économie, trop peu d’cheminés pour se réchauffer
et ceux qui ont rien sont cond*mnés aux pires extrémités pour procéder l’étincelle qui pourra les sauver
alliance avec untel dans l’dos d’untel dans l’but de prendre plus de poids pour niquer untel
et ramené au chef cette fausse prospérité
jusqu’au jour où l’bûcher est rallumé pour faire brûler leur vanité
le démon qui s’cache derrière chacun d’nous guette le moment où il pourra s’emparer du feu qui brûle en nous
et moi au milieu d’tout ça, j’crame tout c’que j’peux au briquet bic
j’men fous d’savoir si c’est d’la verte ou du sh*t et si y’a plus d’gaz
c’est la guerre du feu !

- svinkels

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