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lirik lagu no time to sleep (02h31) – t.i.s

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[intro : t.i.s]
car y’a pas d’heure pour la rime, non, y’a pas d’heure pour la rime
tous les rappeurs unanimes, tous les rappeurs unanimes
connaissent l’appel de la mine, connaissent l’appel de la mine
et la chaleur qui l’anime, et la chaleur qui l’anime
car y’a pas d’heure pour la rime, non, y’a pas d’heure pour la rime
tous les rappeurs unanimes, tous les rappeurs unanimes
connaissent l’appel de la mine, connaissent l’appel de la mine
et la chaleur qui l’anime

[couplet 1 : isra]
yo, parqué parmi les canettes et les détritus
en bord de route, j’écoute et note ce que me révèle l’instru’
j’récolte les essais d’mes crachats, les extraits qu’j’rappe
sinon trop d’déchets extras p-ssent à la trappe
ma tête en heures sup’, mon cahier fait d’la récup’
j’brocante les bonnes phases sans connaître leur point d’chute
le but, c’est de les expulser pour qu’ça décape
écoute ou décampe avant qu’ça t’foute des crampes
et, d’ici-là, j’aurai jamais dessaoulé
car c’est tous les jours que j’me gargarise avec des syllabes
j’m’éclipse en douce, à l’aube, en pleine campagne
pas d’tifs, vite prêt donc pas d’coup d’peigne
j’agrippe ce volant comme le mic : avec poigne
à chaque trajet entamé, les mots m’atteignent
en manque d’inspiration, les kilomètres me soignent
dans mes déplacements, les pages blanches me craignent

[refrain : deklin]
raconte pas des salades, raconte-moi des rires
pose ta clope, pas ton cul, viens chiller et dire
qu’c’est pas d’la merde partout, qu’on va d’l’avant
même si, pour eux, ça veut rien dire
raconte pas des salades, raconte-moi des rires
pose ta clope, pas ton cul, viens chiller et dire
qu’c’est pas d’la merde partout, qu’on va d’l’avant
même si, pour eux, ça veut rien dire

[couplet 2 : t.i.s]
j’écris c’texte entre deux et trois du mat’, l’inspi’ se fumera d’une latte
l’instru’ subira puisqu’on s’donnera du mal
tout c’qui sortira du lab’ sera un crime commis d’office
tout comme un avocat minable avec un vocab’ inapte
allô, nabila ? v’là quelques mots en deux ou trois syllabes
c’est plus facile, mate, apprécie l’rap, la rime n’est pas si plate
le flow quasi mathématique à thématique aussi fat
sera vu d’manière systématique, même par les myopes astigmates
vite, le mc d’gotham city vient sauver la ‘sique
hip-hop, affoler la street comme un saut à l’élastique
quant à l’imbécile qui pense à stopper la suite
une minute de silence immense est imposée avant l’spit
deux heures trente : tu rentrais tranquillement d’un plan strip
moi, j’kickais la rime gentiment, l’écrivant d’un battement d’cil
deux heures cinquante, et toujours pas de changement d’style
tis et cross ont la force à la puissance mille, gosses des villes, on…

[refrain : deklin]
raconte pas des salades, raconte-moi des rires
pose ta clope, pas ton cul, viens chiller et dire
qu’c’est pas d’la merde partout, qu’on va d’l’avant
même si, pour eux, ça veut rien dire
raconte pas des salades, raconte-moi des rires
pose ta clope, pas ton cul, viens chiller et dire
qu’c’est pas d’la merde partout, qu’on va d’l’avant
même si, pour eux, ça veut rien dire

[couplet 3 : deklin]
longtemps que la plume et la paluche ne s’-ssemblent plus
l’odeur de la feuille au bout des doigts, je ne sens plus
je ne rends plus sur mesure, j’ai perdu l’att-tude
j’le fais plus spontanément, j’n’attends plus la grat-tude
certains ont juste besoin d’son, d’autres besoin d’sous
certains ont juste besoin de faire du son, même si ça n’paie pas un sou
entre rêves et idéaux, on marche sur tant d’plates bandes
on squatte sur tant d’principes que chaque marque est une amende
quand j’rappe, c’est ma parole, plus celle d’un p’t-t mariole
ma plume n’est plus pucelle depuis l’âge des dragon ball
mon flow, c’est un chrome de quinze mètres sur un ‘tro-mé’
deklin, c’est du lourd ? moi, j’m’en tape, j’suis qu’un homme et
j’ai pas la prétention du mc bateau, topo, photo, flow
hors-course, pas dans la compét’, j’vis hip-hop
j’répète : j’vis hip-hop ; j’ré-j’répète : j’vis hip-hop
sur l’pouce, j’mange vos textes de filles pompettes

[outro : t.i.s]
car y’a pas d’heure pour la rime, tous les rappeurs unanimes
connaissent l’appel de la mine et la chaleur qui l’anime
pour frères et sœurs, on affine la plume, de peur qu’elle abîme
tout l’intérieur de la ligne qui vient du cœur : chemin digne

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