lirik lagu télé pt. 1 – tar-one
[intro]
comme un pourcentage énorme de gens de ma génération, j’ai p-ssé un nombre incalculable d’heures devant la télé à mater tout et n’importe quoi. surtout n’importe quoi en fait. si ça se trouve, toi et moi,…
[couplet 1]
on était simultanément devant le club dorothée
zappant sur récré a2, je ne voulais surtout pas rater
le collège fou fou fou, flagel rock, musclor
les cités d’or, dragon ball ou bien x-or
absorbé, fasciné, le virus ne m’a plus quitté
devenu addict, affalé puis alité
devant l’homme qui tombe à pic, starsky et hutch ou téléchat
l’agence tout risque, hulk, geluck et malvira
h.i.p. h.o.p., magnum, le muppet show
quick et flupke après les infos puis au lit avec un lait chaud
souvenirs de programmes de noël, de coupes du monde, d’euros
de soirées nouvel an avec drucker ou des jo
et puis je nie ab prod mais trippe sur des séries
y compris des trucs bien propres et je m’identifie
veux être cool comme fonzie, mike sivers, zack morris
parker lewis, johnny depp et will smith
les samedis soir mystères, fort boyard, nuit des héros
leurs parodies quand les inconnus faisaient leur numéro
arrivent les premiers émois devant c-n-l et rtl +
en cachette, pour mater, fallait que j’use de ruses
sinon alerte à malibu, tve, la raï uno
même devant le juste prix travaillaient mes hormones d’ado
n’oublions pas l’ultime claque de yo !! mtv raps
-n-lyse de chaque image, et crois-moi ça marque
comme les joueurs nba, george eddy sur eurosport
pas rater un match de la dream team à moins d’être mort
et puis l’âge d’or de c-n-l depuis copié jamais égalé
pendant l’année ou à cannes dans mon canapé je me régalais
accro pour urgences, seinfeld, les sopranos
les simpsons, south park, je suis vraiment tombé dans le panneau
sinon des tas de films, des séries z aux blockbusters
cl-ssiques, ciné-club, navets, films d’auteurs
les rappeurs à la télé, taratata, captain café
ceux qui me plaisaient, ceux qui gaffaient, ceux que j’aurais baffé
comme ces sales gueules de cons qui sur tf1 pullulent
arthur, bataille, fontaine, courbet, pernault, la pilule
ne p-ssait pas quand p-ssaient des trucs style le droit de savoir
toujours été sidéré qu’autant de gens se f-ssent avoir
installé comme un pacha, narquois devant télé-achat
les jeux stupides, la télé réalité ou c’est mon choix
commentant dallas, feux de l’amour, julie lescaut
beverly hills, dawson, hollywood nights, navarro
c’était téléfilms us où le mec est gentil mais pas longtemps
les séries où à la fin de l’épisode tout le monde est content
j’ai calé sur arte ou des trucs sur l’art très tard
des tas de trucs ayant trait avec l’histoire
la politique, la société, la littérature
vois que les élites réécrivent tout et que grossières sont les ratures
je ne m’arrête pas ça dure, yeux plissés persiste même si je sature
le cerveau en stand-by, hypnotisé, éteindre c’est dur
[outro]
ouh la la que c’est dur
dur d’éteindre cette putain de télé
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