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lirik lagu le billet – tekilla

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[intro]
*sonnerie d’interphone.*
“- wesh, c’est qui ?
– c’est jérémy, gros
– bien ou quoi ? vas-y, monte, ma gueule
– vas-y, c’est bon
– ça dit quoi, gros ?
– bah, comme d’hab’…
– si-si, ça va. j’ai un nouveau pilon, d’la ‘ppe-fra’, gros
– si-si, bah, vas-y, j’te prends vingt balles, comme d’hab’, hein…
– ouais, tiens. vas-y, au pire, si y’a du ‘de-mon’ ou quoi, tu rep-sses, t’as vu, j’suis ‘à-l’
– c’est bon, pas d’souci
– allez, à tard-plus, mon gros, j’suis pressé
– on fait ça bien, mon gars

[couplet 1]
je n’suis qu’un bout d’papier, froissé dans le creux d’une main
ma teinte bleutée définit l’montant qui est le mien
mon nouveau propriétaire n’a pas vraiment l’air d’être marrant
le précédent m’a échangé contre une lamelle marron
là, j’suis posé avec d’autres billets dans l’fond d’une boîte
tous les jours, il fume, boit, reçoit tout un tas d’personnes qu’il tutoie
il parle de transaction, d’aller-r’tour en espagne, de kilogrammes
complètement parano, chaque seconde, il s’attend au pire, au drame
il chauffe, coupe, détaille, emballe, note tous les bails en grammes
“cradz”, c’est son blase, il voit même pas que sa vie part en flammes
il a pigé qu’pour survivre, on attend que le temps p-sse, on gomme
il vit là, entre les culs d’bouteille et les lampes à sodium
il a une meuf mais, souvent, l’soir, y’en a une autre qui vient
c’est une pute, comme on dit, mais, au fond, j’crois qu’il la kiffe bien
elle prend une poignée dans la boîte, sort de la piaule et fume
elle me glisse dans son soutien-gorge et disparaît dans la brume

[refrain]
je n’suis qu’un bout d’papier, froissé dans le fond d’une poche
on peut m”ter-j’ ou m’claquer, je tourne comme le son d’une cloche
j’ai vu de tout : des gosses, des putes, des loques, des mecs méchants
apparemment, je fais tourner l’monde et la tête des gens

[pont]
*rire d’une enfant, puis sonnette d’une maison.*
“[xxx], ma puce, s’il te plaît, monte dans ta chambre. maman a des choses à faire.”

[couplet 2]
elle s’appelle louise mais, pour ses clients, c’est “linda”
elle vit dans ce taudis, seule avec sa fille depuis six mois
là aussi, y’a beaucoup d’va-et-vient chez elle
elle a la tête d’un ange, mais d’un ange qui n’déploie pas ses ailes
souvent, le soir, quand elle est seule, j’entends ses pleurs
ça change des gémiss-m-nts de ces porcs qui la souillent pendant des heures
des types gentils, des connards ; le tapin, c’est très manichéen
mais, si le choix elle avait eu, elle en aurait pas niqué un
elle vend son corps et encaisse les coups
tout ça pour s’occuper d’sa gosse, payer la caisse et les courses
comment faire quand le plaisir devient dégoût ?
quand le seul gagne-pain que t’as, c’est celui d’offrir ton s-xe à des fous ?
y’a ce mec qui vient, le plus bizarre, le plus violent
il l’insulte, la cogne, il la repousse en rigolant
il pose une li-sse sur la table et récupère la monnaie
me voilà parti pour une autre balade, un nouveau foyer

[refrain]
je n’suis qu’un bout d’papier, froissé dans le fond d’une poche
on peut m”ter-j’ ou m’claquer, je tourne comme le son d’une cloche
j’ai vu de tout : des gosses, des putes, des loques, des mecs méchants
apparemment, je fais tourner l’monde et la tête des gens

[couplet 3]
serge, cinquante piges, deux/trois restos et quelques affaires
on peut pas dire qu’c’est un mec bien, le vice coule dans ses artères
il s’en tape des conséquences et des dégâts tant qu’il prend son blé
chaque jour, il me roule en tube, puis il m’enfile dans son nez
il bosse dur l’matin ; le soir, c’est drogue pure, catins
il les aime bien jeunes, avec des bosses sur l’tarin
il a mis sa mère à l’hospice, ne l’a pas vu depuis des l-stres
pour lui, y’a ceux qui tiennent les rennes et y’a les sous-fifres qui dégustent
il a une femme, un gosse, qui l’attendent sagement à la maison
pendant qu’il fait le tour des bars, des boîtes, d’ses différentes liaisons
il a peu d’respect pour les gens, sa famille ou ses employés
il se croit invincible, n’imagine pas, un jour, ses jambes ployer
son fils, jérémy, dix-sept piges, aime fumer de la beuh
il rentre dans la chambre, fouille dans le jean’s de son papa
il n’a plus d’argent d’poche, alors il prend la maille où il peut
il m’attrape du bout des doigts et me glisse dans sa parka

[outro]
“ouais, maman, j’vais capter un pote en ville, vite fait, j’arrive.”
*ellipse.*
*sonnerie d’interphone.*
“- wesh, c’est qui ?
– c’est jérémy, poto
– vas-y, monte.”

[refrain] (x2)
je n’suis qu’un bout d’papier, froissé dans le fond d’une poche
on peut m”ter-j’ ou m’claquer, je tourne comme le son d’une cloche
j’ai vu de tout : des gosses, des putes, des loques, des mecs méchants
apparemment, je fais tourner l’monde et la tête des gens

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