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lirik lagu l’éclatante désillusion – teknograde – drflashin

[refrain 1]
tout a changé, un filtre rouge dans ses yeux
sûrement dû au teuteu, qui danse et rieur
il était, maintenant, il a perdu le sourire
il n’est pas sérieux, il pense que l’être ça fait vieux…

[couplet 1]
son meilleur pote est chômeur, il a pas d’valeur
ajoutée, et lui le sera s’il se bouge pas, par malheur
il repense à elle, il y repense à chaque heure, à chacun sa peine
il s’engraine dans sa haine, alors fume, à chacun sa chaleur
c’est son amie d’enfance, elle est devenue conne
elle était jolie avant, ouais, elle est devenue bonne
mais superficielle, putain, ici tout a changé, pourquoi ?
ne peut-il plus s’émerveiller, pourquoi ne l’aime t-on plus comme avant ?
“tu comprendras quand tu sera grand” donc il voulait grandir
mais il savait pas qu’avec le temps, les choses empirent
pas de retour arrière, mais le parc plein de couleurs
et devenu gris et vide c’est c’qui l’déprime quand il est tout seul
il part plus en vacances avec ses parents, ça l’emmerde
il préfère rester en ville que de se faire chier, chez sa grand-mère
il se sent enfermé il sort, son père fait « ouais c’est ça prend l’air »
il est p-ssé des nuits paisibles, aux insomnies, et à s’branler
des séries ent-ssés, sur un écran c-ssé
des jeux vidéos, tous les mêmes, il a vite fait de s’en l-sser
le détail est plus beau que l’œuvre, conclut-il dans le refus
tout devient beaucoup plus morne si on prend du recul
l’œil craquelé par des nuits d’angoisse, par des insomnies
par des pitres qu’ent-sse, les filles genre cash
lui complexe, depuis elle il ne trouve personne
l’amour comme toute chose positive, est niaise et impossible
il aimerait partir loin d’tout ça, lui et ses valises sous les yeux
il a beau l’faire tous les étés, il se fait chier comme un rat mort
comme un fantôme qui sous les cieux, rêverait de rejoindre les siens
loin de ce monde des salissures, il veux plus pleurer sous les cendres

[couplet 2]
polygame, marié à marie-jeanne et à la blonde
elles sont cramés, bon, un jour faut qu’il pense à les larguer
il se promet d’le faire puis allume une des deux putes
le monde est une hallu, car blanche, est la ligne de départ
on verra tout ça plus tard, mais tu sais vieux le temps
trace, il prend des risques, sa mère se fait des cheveux blancs
car, il n’est plus un enfant, du moins on lui répète
qu’il est immature, l’échec le prend, l’enferme dans sa salle des fêtes
on l’a forcé à grandir, on lui reproche d’échouer tout l’temps
il a apprit à mentir, on lui reproche de l’faire souvent
il fait le plein d’alcool pour se vider la tête
son avenir le désole, peut importe pour lui ce que tu déblatère…
plus rien n’importe, la vie n’a plus d’valeur
plus rien n’apporte, en lui la moindre chaleur
c’est pas ses addictions le vrai problème et il le sait
c’est toute la haine dans sa poitrine, quand il pense il la serre
pour retirer ce poids qui le lacère, qui lui murmure à l’oreille
« t’es nul, des tas d’problèmes, tu pues t’as pas d’oseille »
personne ne peut prendre d’-ssaut son for intérieur
enfermé sur lui même, il devient trop sérieux

[refrain 2]
tout a changé, un filtre rouge dans ses yeux
sûrement dû au teuteu, qui danse et rieur
il était, maintenant, il a perdu le sourire
maintenant il est sérieux, est ce que ça fait qu’il est vieux ?…

[couplet 3]
la désillusion l’envahit, des regrets ent-ssés
des souvenirs encr-ssés, il serait temps de reprendre sa vie
en main, son honneur entaché, il se questionne
est ce la saison des pendus, lorsqu’il pleut des cordes ?
« bordel, que est ce que j’fout là les pieds sur terre ? »
les étapes ratés il les énumère
la vie c’est pas gagné et tu sais
inutile de se dire « je vais plus perdre »
l’échec est obligatoire, la victoire est optionnelle
la vie te fait une quenelle, et laisse tes bails au hasard
il n’est qu’un défenseur lambda sur le terrain d’olive et, tom
le but il n’atteindra pas c’est pas son rôle, d’en profiter, hors
il tombe en arrière, dans le trou noir de sa tête
ce fou là va la perdre, ce voyage est de longue haleine
tombe, tombe pas d’issue…
tombe, ton corps est plein de salissures…
plein des cicatrices qu’il s’est faite en s’disant « j’vis ma vie »
en disant si j’arrive à devenir artiste ce sera si facile
pff… les statues de ces idées, c’est rien qu’du sable
la vie est une maladie, mortelle et incurable
pff, de toute façon nos vies changent pas
les aimants de l’amour sont inversés pour ce grand gars
le tapis roulant contre lequel il coure ne l’attend pas
donc il mourra dans le silence, restera un mec lambda…

[outro]
une corde qui se balance, une boîte de somnifère
pour les faire taire il aurait pu se couper une oreille
un sms, adieu aux amis au ptit frère
la solution semble être de faire un long sommeil…

- teknograde drflashin

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