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lirik lagu cyph ur – ti-yo

[couplet 1 : veen cii]
dis moi qu’est*ce qui fait de ta house un endroit paisible où habiter ?
réfléchis bien avant de sélectionner les critères
est*ce l’architecture, le type de bâtiment ?
couleurs de peaux à blanche texture plus que les sentiments ?
je sais qu’il y a plein de raisonnements sp*ce
comme celui qui se croit meilleur au feu à bord dе l’f*pace
ça fait depuis la nuit des tеmps donc j’attends plus que ça se tasse
raison pour laquelle je me sens tout droit venu de l’esp*ce
même dans la cité
la lumière brille faut juste soigner la cécité
la vrai parole on vient ter*ci
qui jongle avec la paix si ce n’est le messie ?
lucarne d’évry
beaucoup n’attendent qu’une simple passe pour que la joie soit délivrée
garde ton mépris
peu importe les origines tous ont les mêmes chances d’être qualifiés
[couplet 2 : timo 1:2]
dans la ur il faisait froid, mais pas plus que dans mon coeur
j’étais censé te représenter, j’étais rien qu’un menteur
combien de fois j’ai parlé de toi avec un mélange dans les mains
le pire c’est qu’j’avais même pas honte et que j’voyais rien d’alarmant, (non)
je volais des thunes à ma daronne, j’attendais pas la petite ris*sou
mais c’est pas en étant un pique*sous, qu’j’aurai les richesses de picsou
de toute façon, l’argent n’rend pas heureux c’est certain
ya qu’les bénédictions qui enrichissent un homme incertain (rich)
et ça j’l’ai compris qu’après avoir pris des paires baffes (bow)
pas de photo sur l’cv pour aller chercher du taf (raciste)
une volonté de fer, un mental d’acier, comme ça qu’on s’est forgés
j’ai tej la bouteille à la mer après la dernière gorgée (no)
messiah dans nos bendos, ça aurait tout changé
mais comment trouver ta place lorsqu’on te traite comme un étranger
dieu à la tête du réseau, j’suis à la vente des pochtons de graines
car il est grand temps de faire fleurir le nouvel eden

[couplet 3 : topher]
je fais le deuil de cet état d’esprit chaotique
je détaille la vérité, la fais tourner : esprit narcotique
la vraie prison c’est dans la tête
si la rue a des dettes
qui est le débiteur
jamais acceptés à la fête
mais qui est le videur
je parle en parabole, guette les balcons de nos té*cis
réactions en chaînes, on zappe en attendant le time du messie
tu peux aller au ballon après l’avoir tâté
toujours question de rainté
quand l’état vient te plaquer
que la misère vient te plaquer
t’éteins pas incendie avec un couvre*feu
t’es gagnant mais perdant quand tu la joue double jeu
syndrome du pompier pyromane
à force de jouer la comédie, fallait que ça vire au drame
tu veux savoir comment va la france ?
fais comme sur twitter, va voir les cités
immunisé contre la haine depuis que la grâce m’a piquée
le but c’est de sortir de nos comptons avec attitude
aux frères de métropole et dom*tom, ann ale
[couplet 4 : f*gie]
beaucoup galèrent beaucoup triment dans la misère
beaucoup ne savent plus quoi faire
que faire de leur vie ça sent le roussi l’impression que c’est l’enfer
ça fume de la beuher pépère
y a rien à faire, que de s’y faire
c’est la routine combien se perdent sur le ter
heureus*m*nt qu’il y a des gens bien pour nous reconstruire
heureus*m*nt qu’il y a des gens bien animés par l’esprit
qui nous aident à nous en sortir
malgré les aléas pire
un grand merci pour tous ces gens qui nous inspirent, nous aspirent
à revenir vers le tout*puissant c’est puissant
comment il opère dans nos quartiers
pour ne plus qu’on perde la raison, bon sang
ils nous utilisent pour faire du bien guérir les malades
proclamer l’évangile jusqu’à son retour camarade
la vérité est telle quelle
en dehors de lui il n’y a pas d’autre modèle
à suivre, à imiter afin qu’on excelle
le peuple est en détresse
et à jeté la bouteille à la mer

[couplet 5 : eljo la rafale]
des srabs qui squattent à l’entrée ou dans merco pour dealer
certains en cours, d’autres aux hebs quartier, espoir, vie brisée
proches et loins du créateur, chassent les jnouns, tah ghostbusters
gucci, fendi, bien sapés, mais de dieu on n’est pas marqués
le manque appel le vice vice (vice vice)
des comptes se règlent et parfois même ça tire tire (rah rah)
beaucoup vivent des injustices (hein)
discriminés quand on vient de la téci (pourquoi)
le cœur triste, alcool, drogue et sh*t, conduite sans permis, quad en i
les clubs, les chichas, pour combler le vide
prier dieu et lendemain baston, vécu schizophrène
on cherche à devenir hommes de paix, mais on va, on pêche
valeurs célestes spirituelles, valent mieux que celles de cette terre
les frères au four, les sœurs escortes, méritent aussi l’amour du père
jésus dans la tess pour certains, folie
dieu aime tous ses enfants banlieues y compris (eljo)
[couplet 6 : yah glory]
au milieu de l’hypocrisie, des viols à répétition
là où la hess finit par devenir une compétition
la daronne est daille*daille, il a perdu ses repères
le daron est al mais c’est un géniteur et pas un père
ici tu peux passer du calme au danger, à tout moment
te sentir solo, quand y a le de*mon
voir des têtes d’anges qui ont v’la le démon
wow, la mort fait naître la foi
et surtout ce qui la provoque, on a dû mettre la croix (god’s eyes on us)
y a v’la joie, v’la l’amour dans nos quartiers
sheitan nous charme mais on ne lui fera pas de quartier
protégés par nos grands, pour ne pas qu’on déconne
oui ce sont nos anges, dans nos ur c’est comme à l’école (all eyes on god)
la raison de nos vies, le sujet de notre joie
son amour n’a pas de prix (all eyes god)
tel père tel fils, tu connais le dicton
c’est en lui qu’on s’identifie

[couplet 7 : ti*yo]
y’a pas que nos quartiers qui sont sensibles
lorsqu’on y vit on sait que parler de notre foi l’est aussi
assembler nos convictions créent un mélange explosif
parler religion ne nous rend pas très dociles
y a ceux qui se sont fait tous seuls et ceux qui suivent les traces des parents
ceux qui se mentent à eux mêmes en espérant qu’ils s’arrangent
on est du même bâtiment mais on voit les choses différemment
comme on est pas du même étage, notre vision n’est pas du même angle
arguments valables pour se diviser
certains y ont cédé, d’autres refusé
et préféré prendre le bon de chaque cas
on s’édifie même si on pratique pas tous le shabbat
d’une certaine manière, le frère aiguise le frère
dans ce cas la religion est sur le banc et l’amour est titulaire
après ça pour ma part, vient le temps de la prière
pour détruire et mieux reconstruire comme les sablières

- ti yo

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