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lirik lagu j’suis gaucher – tortoz

[intro]
“fini la branlette
– j’m’en fous j’suis gaucher”

[couplet 1]
j’les emmerde tous avec leurs histoires de street
j’crois en rien mais j’les punch la tête dans l’tiroir
j’me ressemble pas d’vant mon miroir, un pouvoir médicinal
cette irritabili-cocard, hier soir j’me suis mis minable

j’lèche des tétons surgelés si y’a plus de mister freeze
triste, un pardis qui paraît clean, j’suis mort dans l’synopsis
et puis ma bite me sert qu’à giffler toutes ces têtes à claques
impuissant depuis qu’des canards font crier des chattes

certaines te boufferaient comme des piranhas
et si j’suis sale j’m’en branle les couilles j’écris en pyjama
faire minable averti car j’ai pris des baffes interminables
j’ai l’cancer du veau-cer, j’écris des phases terminales
j’suis minable misérable, vie de chienne car je te parle
de cris de femmes, style à part, quand j’kicke le mic’ j’élimine deux par deux
enfoiré j’ai pas l’physique pour pe-ra j’rigole, quelques kilos en trop comme rick ross

j’suis qu’une sorte d’automate qui gesticule pendant qu’mes potos rappent
potos [?]
j’aime lâcher des rimes, serrer les vis, gâcher des vies, péter des crises
traiter des filles de riches qui m’aiment depuis qu’j’suis rentré dans c’business

tu sens qu’ça gratte c’est l’effet pesticide, j’certifie cl-ssique
gesticula pendant qu’le seize s’dissipe
et j’réfléchis même pas, sous les particules de ma carapace j’articule ap’
[?] s’demdandent si y’a une punchline

il m’reste peu d’time, donc j’suis pressé comme un bouton d’acné
pendant qu’les geush’ parlent j’tape un 200 sur la voie lactée
mes exs me traitent de macho, chaque jour j’m’entraîne à jaqueter
sur son soi-disant swag et ses couilles couleur versace

[hook]

– mais qu’est-ce qu’tu racontes là ? les gens ils s’en bralent de tes textes pourris
ils veulent du conscient, des textes qui touchent, quoi, tu vois ?
– attend, attend, attend… mais ferme ta gueule ! j’reprends

[couplet 2]

avant d’copuler, enculé je mate des james bond
pensant qu’faut couper la ficelle pour faire sauter la bombe
ridicule car j’suis en sueur devant la censure
tellement je gesticule mes testicules demandent à s’enfuir

j’aurais pu vous parler d’inceste, dieu merci j’ai pas eu de grande soeur
fini les propos sincères, j’largue des caisses dans l’ascenceur
sensationnel, j’collectionne les salopes dans le journal intime
j’ai l’inspi d’puis mes 15 piges, j’fais vriller l’inst-t’

“- tortoza, nous ne sommes plus à la maternelle, changez de vocabulaire
– c’est pas ma faute j’rappe comme je parle, j’imbrique les phrases entre elles”
j’kiffe les critiques, j’aime faire parler les langues d’hypocrites
j’vous prends matin midi et soir on dirait qu’j’parle d’un antibiotique

j’agonise quand j’les vois r’présenter leur matricule
j’crois pas en leur union car ici on n’s’aime plus on s’habitue
l’alt-tude de donne des ailes, crois pas qu’il t’aime
les mecs sont tous les mêmes il va t’faire chanter pour qu’tu baises

une minorité accepte d’écouter rappé c'[?]
les gars qui font en sorte que j’batte, qui s’tapent des barres en cachette
suffit d’un stylo style, un stylo bic et j’suis sûr de gagner
vois pas la claque depuis que l’homme mulet m’a faire d’venir gaucher

[outro]

made your love
plus vite que n’est pas

ma vie, maintes et maintes fois tournée en dérision c’est ça ma vie
c’est mon style de vie, style de vie, style de vie, style de vie

made your love

- tortoz

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