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lirik lagu par goût – traître câlin

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sur les montagnes à l’origine du ciment
les carrières sont en jeu
affranchies devant un reste à l’allure dépouillée d’ordure
les excursions fictives se font rarement le tour
s’attachent entre elles
à défaut d’amour dont les diurnes douceurs
déchirent délicatement les défauts dissidents
les phénomènes miraculeux s’apparentent gustativement à des sermons, malhonnêtes
les bouches de métro s’efforcent de garder le sourire devant les sombres braséros, réchauffant les sans*cœurs dont la vie
à défaut de vue, arrêtée au même moment que le reste
a su souffrir de certains déboires dont l’origine reste inachevée
mes émotions censurées m’épuisent l’hystérie
à quand les vallées de peau photosensibles ?
les lettres, en position numérique, en grain de sable entre le temps
les mots hémisphériques à cheval sur la naissance
sa zone est sans vie, décharnée
épiée par les engins susceptiblement saugrenus :
à la fin, je m’en apercevrai
l’école de la jetée, la rivière sans eau, la mort à l’envers
la piétine sous les ruines sans tête, sans remords
mes cercueils à l’eau de rose évaporent les soucis
la monotonie troublante des vérités effacées sublime les centenaires ancrés aux navires aristocratiques

l’ombre du serpent, glacée par le souffle des envies, se désincarcère vaguement
au loin de l’épiderme d’un galet sans frasque ni pudeur
en héritage d’une goutte explicitement opaque
tes repentis fiévreux s’illusionnent les fourmillements à l’orée des sueurs à outrance
mon troisième œil, un *n*s épilé vers les étoiles, fébrile la nuit venue, il se délivre de son poids durant l’éclipse épistolaire
les trous noirs envahissants et les destructions d’ordures cosmologiques
un œil étriqué arbore abstraitement les observations inférieures, à l’envers d’un judas
il faudra bien que celui*ci, à l’instar des migraines
s’efforce de garder la ligne d’horizon au niveau de son cou
afin de signifier la vindicative méthode qu’ont dépêchés les dieux à l’approche des enfers hivernaux
il fait froid derrière les rideaux musicaux
on y sculpte le marbre décharné que l’on chasse dans les diagonales standardisées des monocles brisés
ces sculptures sont des mots conglomérés en d’absurdes répétitions :
combinaisons ostentatoires que l’on assimile au décor
j’approfondis la carne selon ses angles
la cajole maladroitement sous ses tissus d’herbes mortes
je la comprends sur le long terme
la traîne délicatement sur des lames d’arêtes osseuses

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