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lirik lagu hip hop (qu’importe la discipline) – triptik

[scratches: dee nasty]

[couplet 1]
[dabaaz]
j’ai découvert le hip-hop vers 87
casquette, baskets, même plate, fat laces
ghetto blaster, starter, grandmaster
exaspère les profs et les gosses dansent par terre
scratcher, breaker, rapper, graffer
maintenant les mc’s rappent en français
freestyle, sur deenastyle, rapline
walkman, grosses nike, adidas et grosses baffles
retour à la source, au départ de la course à l’époque
j’étais le mouton blanc dans la brousse
discret, je rappais en douce
dans l’son, je claquais mon flooze
hip-hop nostalgique, j’retourne à la source

[black boul’]
au pet-t dèj je consomme voyelles et consonnes
les syllabes me consolent de mon sort de mon solde
mais j’me fous qu’on m’ponctionne tant que le funk sonne
que les breakers ont l’bon sol que les platines fonctionnent
que les morceaux s’enchaînent par centaines et m’entraînent
a l’antenne et enseignent, à l’ancienne et dans l’thème
sans peine, sans qu’j’m’en plaigne, sans plaie, sans qu’j’en saigne
pour ceux qui dansent, ceux qui peignent, ceux qui tchatchent comme des teignes

[refrain: jango jack]
ma casquette mon ghetto blaster
hip-hop à la folie
j’breakais dans les halls ou sur les pavés
hip-hop à la folie
battle sur le mic ou sur les dancefloors
hip-hop à la folie
mon poska ma bombe, c’est le ghetto
hip-hop à la folie

[couplet 2]
[dany dan]
le nègre est jeune, dingue, célèbre, [?]
beaucoup d’amis très peu d’ennemis parce que l’micro m’a fait
et je n’donne pas dans la drogue ou l’arnaque, j’suis dans le sport et la drague
j’suis un ange, mais chaque strophe est un diable
a tous les designers qui s’trouvent en dèche
j’vais vous donner du taf, car dès qu’je rappe beaucoup retournent leurs vestes
et j’n’use pas de griffes pour leur tordre le coup
16 mesures devraient suffire à t’faire mordre la boue
car la rue m’a nommé l’roi de la ville, mon sceptre un micro hf
mais sur les planches, j’préfère avoir un fil
je fais facilement salle comble, mon nom les attire
on monte sur scène comme on baise, on crache et on se retire
papier, stylo, studio, micro, jeux d’mots, cash flow, télé, radio, hip hop!

[black boul’]
hip-hop, ça y est t’es ma go
je sais, ça fait démago
j’laisse les faux cracher des ragots
les [?], cacher des magots

[refrain]
ma casquette mon ghetto blaster
hip-hop à la folie
j’breakais dans les halls ou sur les pavés
hip-hop à la folie
battle sur le mic ou sur les dancefloors
hip-hop à la folie
mon poska ma bombe, c’est le ghetto
hip-hop à la folie

[interlude]
one for the treble, two for the b-ss, yes yes yo, and you don’t stop
on veut du hip, hop, on milite, en kickant sur le beat yo and you don’t stop

[couplet 3]
[black boul’]
ça sent le requin, mais ce son te requinque, sens-ss!
les disciplines sollicitent 4 des 5 sens
la vue pour le graff, le goût pour la rime
le toucher pour la danse, l’ouïe pour les platines

[dabaaz]
qu’importe la discipline, sois redoutable
bombe ou tague, scratche ou grab, sinon taffe les vocables
et p-sse le mic, battle, pas d’complexe
compète, contest, trop d’textes complexes
contexte complètement effervescent
concrètement, l’mouvement naissant
fatcap, une vague de tags envahit l’asphalte
graffeur cramé comme lee harvey oswald

- triptik

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