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lirik lagu au second plan – tupan

[intro]
ce n’est pas dur d’être chanteur, c’est simplement un fait
comme on est boulanger ou comme on est charpentier
je sais très bien qu’on a besoin plus de charpentier
que des gens qui viennent chanter dans la rue
mais n’empêche qu’on fait partie d’un ensemble

[couplet 1]
entre situation précaire et concrétisation de mes sons
je vais devenir ce que je veux être plutôt que de croire en leurs mensonges
deux choix me sont offerts : entrer dans le rang et compter les regrets
et un jour faire semblant que si c’était à faire je le referai
ou alors avancer sans savoir là où j’en arrive
la vie d’artiste et le succès, frérot je laisse ça au gens naïfs
parole de p-ssionnés je veux moi-même façonnés toute les années de ma vie
car dans la merde rare est celui qui te fera sonner
bref, p-ssons, t’façon yavez bien une raison pour que ma plume soit sombre
les saisons p-ssent, est-ce que j’ai pris la bonne route, constamment dans la zone rouge
ma p-ssion me console quand la routine me met de grosses roustes
mais elle ne paye pas les factures malgré la rage qu’elle évacue
ne r-ssure pas les tiens sur les futurs malgré qu’elle tourne dans les voitures
et puis à force d’y croire ça t’épuise
je cherche un brin de lumière en marchant sous une sacrée pluie

[refrain]
la vie d’artiste au ambitieux je la laisse
au vaniteux je la lègue
de ce fardeau je m’allège
autant chercher de la comp-ssion dans un milieu hospitalier
s’en remettre à ces démons et puis finir l’esprit spolié
la vie d’artiste c’est comme courir les paupières closes dans un champ de mine
l’endroit que les faux frères causent et on champ libre
trouver l’amour dans un bordel
alors j’espère qu’on se comprend
mes proches sont l’essentiel
la musique reste au second plan

[couplet 2]
entre la réussite sociale et l’accompliss-m-nt intérieur
je préfère voir mon cœur sourire, le matériel se détériore
je serais jamais riche et alors à ce jour s’n’est pas à l’ordre
mais votre définition de la richesse n’est pas la notre
on parle à nos gars en disant que ça va
on garde la tête haute même quand l’existence nous savate
nos doutes et nos regrets, oui, nous murmurent à l’oreille
dehors beaucoup de bruit pour rien alors on s’emmure dans nos rêves
on se sent mure sans leurs règles, combien à faire demi-tour sur leur chemin finissent aigris
en pleine nuit d’un mois de juins, une feuille sur un vinyle j’écris
a maigris par train de vie que beaucoup trouve sensas
mais je profite sans cesse avant d’être dans un trou sans sapes frères
j’ai un fossé de chaque côté derrière ça pousse devant ça freine
vas-y fraye toi un chemin sur le sillon même si il saute
même lorsque ça crépitent
je cherche un brin de lumière en marchant sous une sacrée pluie

[refrain]
la vie d’artiste au ambitieux je la laisse
au vaniteux je la lègue
de ce fardeau je m’allège
autant chercher de la comp-ssion dans un milieu hospitalier
s’en remettre à ces démons et puis finir l’esprit spolié
la vie d’artiste c’est comme courir les paupières closes dans un champ de mine
l’endroit où les faux frères causent et ont champ libre
trouver l’amour dans un bordel
alors j’espère qu’on se comprend
mes proches sont l’essentiel
la musique reste au second plan

[pont]
je ne suis pas née dans le monde que j’aimais mais qu’à travers tout cela, il fallait que je me batte
dans un monde que je n’aimais pas pour essayer de faire comprendre aux gens et de comprendre moi-même pourquoi la vie c’est simple, c’est rapide et que ça ne dure pas longtemps

[couplet 3]
entre ce que le système veut de nous et nos aspirations concrètes
pourquoi bosser pour un autre jusqu’à expirations, qu’on crève
ecoutes tes rêves, mec, il t’appelle en chuchotant
et c’est forcément pour apprendre à se relever qu’on chute autant
il fut un temps, je la voulais cette vie de bohème
j’aurais dû me battre au lieu d’attendre
voir fuir mes envies de poètes mais la course n’es pas terminés
ceux qui me connaissent savent que j’aime vraiment les paternes rimés jusqu’à l’épuis-m-nt
message à la vie d’artiste : reste là ou t’es avec ceux qui te méprisent
nous on a trop pris de la bouteille pour te vouloir comme à l’époque
où on buvait des packs au kiosque en freestylant avec les potes
un poska 7 et l’ambiance était al
et jusqu’à aujourd’hui pour moi c’est l’ambiance idéal
profite de chaque mètre parcouru
de chaque visages que t’a connus
n’espèrent pas toujours meilleurs mon potes
car parfois l’espoir ça détruit et c’est le parcours qui importe
même marchant sous une sacrée pluie

[refrain]
la vie d’artiste au ambitieux je la laisse
au vaniteux je la lègue
de ce fardeau je m’allège
autant chercher de la comp-ssion dans un milieu hospitalier
s’en remettre à ces démons et puis finir l’esprit spolié
la vie d’artiste c’est comme courir les paupières closes dans un champ de mine
l’endroit où les faux frères causent et ont champ libre
trouver l’amour dans un bordel
alors j’espère qu’on se comprend
mes proches sont l’essentiel
la musique reste au second plan

[outro]
c’est un long chemin messieurs, dame
long chemin, long chemin de solitude
le courage ça n’existe pas
c’est juste un fait comme ça par hasard
dire ce qu’on a envie de dire ce n’est pas une preuve de courage
c’est simplement parce que c’est nécessaire
parce que ça fait part-t de la survie
et puis quand t’apprend à ne plus avoir peur de la mort
tu t’aperçois que ce n’est pas la mort qui est grave
c’est la vie qu’on a raté, c’est tout ce qu’on n’a pas fait
tout ce qu’on n’a pas pu dire, tout ce qu’on n’a pas construit
je préfère au bout du compte qu’on se rappelle de moi dans ma voix, dans mes chansons

- tupan

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