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lirik lagu décembre – twistba

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[couplet 1]
le doute m’habite, depuis qu’j’suis minot j’ress-sse toute ma vie
des trucs m’arrivent et j’crois avoir faux sur toute la ligne
ma plume est grise comme le ciel l’est chaque jour
depuis que thune et crise refusent de voir la page tourner
besoin d’air pur, de verdure même si j’sais qu’les merveilles tuent
j’suis perdu mais perdure dans c’truc qui rend mes nerfs durs
j’suis sur la lune, distraction p-ssagère
mais ma folie périodique n’est qu’une démence tout comme quand j’m’-ssagis
juste besoin d’éclipser mon att-tude de bas âge et
m’éclaircir les idées car j’suis l-ssé d’voir la m-sse agir
l’âme à sa perte, j’ai comme envie de tout m-ssacrer
et si là sa pète, c’est qu’j’compte vraiment pas t’faire grâce après
faut qu’j’me batte contre mes démons, ceux qui m’ensorcellent
même nargué par la vie, je m’dois de viser l’essentiel
en ces temps si lancinant c’est en silence que j’-ssimile
qu’la vie c’est pas seyant t’es toujours braqué par des lances immenses

[refrain]
mes mois d’décembre se terminent toujours face au cendrier
mais rien n’pourra m’descendre, même seul contre cent, riez !
pas mal de seum mais avec l’envie d’un grand guerrier
je suis de ceux qui restent ancrés devant l’encrier

[couplet 2]
la houle m’a fait tourner en rond, j’suis dans une vrai spirale
là où le vice l’emporte là où l’air est irrespirable
j’veux pas finir comme l’homme au fond du bar qui perd l’aura
donc comme tout le monde j’recherche encore ma putain d’perle rare
j’porte sur mes épaules, les péchés du monde
si elles sont lourdes c’est qu’mes problèmes s’additionnent en amont
j’craque quand mon spliff s’allume…. et qu’mon st–z émane
j’suis comme propulsé sur la lune avec ma p’t-te viennoise
les yeux rougis par les soucis et la weed
le ciel est gris et moi j’écris, pour pas bousiller ma vie
j’aimerais oublier la tristesse, roupiller la nuit
pouvoir tout plier en vitesse et m’envoler l’ami
c’est pourquoi tard le soir, j’sors et déballe mes doutes
putain des milliers j’en ai bravé des vallées des routes
des marées, des palais, des foules, des tarés, des parés des coups
des claques, et des milliers d’écoutes, pour gratter mes couplets de fous

[refrain]
mes mois d’décembre se terminent toujours face au cendrier
mais rien n’pourra m’descendre, même seul contre cent, riez !
pas mal de seum mais avec l’envie d’un grand guerrier
je suis de ceux qui restent ancrés devant l’encrier

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