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lirik lagu ​ce qu’ils ne disent pas – your.nash

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[paroles de “ce qu’ils ne disent pas”]

[intro]
j’suis pas un égoïste, frère
seulement, moi j’ai tout compris, frère
j’suis là, j’suis

[couplet unique]
j’pense à ma france qui s’perd, et aux injures qu’on m’assène
peu de potos dans l’dîn, on a mal grandi dans la serre
à chaque contrôle de keuf’, on m’rappelle que j’suis arabe
et qu’dans les années 60, moi j’aurais fini dans la seine
en c’moment, j’pète plus personne, j’mets que des distances, j’mets des crampes
au quartier, c’est chelou, des embrouilles de ti*peu qui s’terminent chez les grands
mon reuf m’a dit : “pour qu’ça s’arrête, faut les choquer”
ce soir, il a pris son cut’, pour leur faire le sourire du joker
j’trouve ça bizarre, et j’me dis qu’on est pas les mêmes
j’ai les mains faites pour la prière, dans leurs bails, j’irais pas les mettre
j’essaie de l’raisonner, le convaincre de ne pas l’faire
j’lui dis : “frère, j’connais ta mère, et tu sais qu’elle n’serait pas fière”
et putain, j’irai quand même, juste pour protéger son dos
et pour l’empêcher de faire d’la merde, qu’il regrette pas son geste en taule
(wesh, wesh, woah, woah, les putes)
la police tape avec les ti*peu, ici les keufs te rendent fous
le maire vient masquer les bavures, en promettant un terrain d’foot
wesh, il est fou lui, hein, j’espère que c’est une blague
est*ce qu’il est vraiment en train d’me dire qu’on peut tout faire derrière une plaque ?
wesh, ça m’fait plus rire, là ça commence à m’faire flipper (hein ?)
moi j’suis plus dans ça, mais j’suis du genre à m’faire fliquer
j’me rappelle des bancs d’l’école, mes premières bagarres à l’époque
j’voulais pas leur faire du mal, mais j’suis engrainé par mes potes
j’avais rien contre l’mec en face, plus tard j’ai compris l’décalage
mais il fallait qu’on s’tape dessus, pour montrer qu’on était pas lâche
tu l’sais, moi, c’est pas la rue, à mon jugement, j’étais en partiels
j’m’en bat les couilles, ils m’ont mis cher, car j’étais pas là, mais nique sa mère, j’loupe pas les cours
(ah ah ah ah, j’suis dans mon hlm, posé dans l’bendo, c’est froid)
j’connais des vrais bandits qu’espèrent être pardonnées un jour
et j’connais des petits boloss qui bicravent pour s’donner un genre
ose me dire qu’c’est pas pour l’buzz, gros, j’t’ai vu snapper ton détail
et tout flamber dans des loques, tu sais pas la valeur des [?]
c’est les mêmes que tu retrouves au chtar, à jouer les imams, les pasteurs
qui guettent de haut quand ils sortent de taule, crari ils ont pété un master
les mêmes qui s’ventent de leurs péchés, et de leurs actes de vendus
super, garde la même fierté quand faudra l’redire devant dieu (garde*la)
nous, on veut pas d’embrouille, tes grands gestes, ça nous épate pas
t’en fait trop pour cacher qu’t’es faible, poto, ça s’voit qu’tu sais pas t’battre
j’ai vu l’hypocrisie, tous bloqués dans le piège à loups
quand y a des frères qui rentrent des points, y a toujours de gue*schla qui jalousent
et pour eux*mêmes, si t’es l’poto, ça t’encule pour une paire de maille
ça peut t’vendre pour une paire de seuf, ça peut t’faire pour une paire de nike
guette à ma droite, un homme à terre, paranoïa qui nous materne
camion chelou qui nous matait, donc j’m’arrête pas, c’est [?]
j’suis p’t*être trop dehors, les histoires m’ont rendu taré
j’connais les pistes, les embuscades, et les traquenards quand tu t’arrêtes
ça parle de neige, pas d’la [?], j’m’inquiète souvent pour mes lascars
mon reuf m’a dit : “c’est ton anniv’, tu veux une paire ? vas*y j’la scanne”
j’rappe pas souvent la rue, j’ai des reufs qui le font mieux qu’moi
moi j’te parle de c’que j’connais
(et t’as même pas idée d’la vulgarité d’c’qui veut sortir de ma bouche, frère)
(t’as même pas idée, j’ai pas les mots, euh, “va t’faire cuire un œuf”)
(ah va niquer ta mère de la ferme, t’as capté)

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