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lirik lagu sans filtre (freestyle) – ywill

[intro 2x]:
on s’perd, car pas d’barque auprès des xxx
tu percutes, on p-sse pour des abrutis finis

[couplet i]:
encore un matin d’plus, de mauvais poil, debout avant le soleil
succède à une nuit sans sommeil à s’en remettre aux étoiles
un faux départ pour une course qui se perd à être gagnée
de quoi remplir sa bourse, faire les courses, payer son loyer
taffer pour le smic, tu m’diras c’est pas du luxe
à c’qui paraît c’est la loose d’être à cinquante ans sans rolex
sur mon canapé, relaxe, j’fais mon actualisation
le site de pôle emploie bug, fin du mois, y’a saturation

[refrain] :
on s’perd, car pas d’barques auprès des xxx
tu percutes, on p-sse pour des abrutis finis
on vaut mieux qu’ça, mais y’a des jours comme ça
où ton seul but dans la vie, c’est d’rester sous tes draps

[couplet ii] :
c’est l’itinéraire d’un déboussolé
qui voit son propre train d’vie lui p-sser sous le nez
qui p-sse à l’heure d’hiver quand toi tu p-sses à l’heure d’eté
qui dans l’imp-sse, p-sse son tour et s’retourne complétement pété
sur le fil, mais j’suis pas bon funambule
la fume embrume, mes neurones et je n’vis pas dans un film
j’ai beau essayer de voir plus loin qu’le bout d’mon joint
j’en suis au cul d’celui-ci, mon pote, et là je n’vois plus rien
l’être humain, une contradiction, un thème de chanson
où les couplets reprocheraient au refrain de tourner en rond
un beat en mode repeat, une vie en mode aléatoire
qui peut t’envoyer t’r-sseoir quand t’allais croiser la gloire
ça ramène à l’essentiel, à la télé, y’a des clips
un monde superficiel où règne l’apologie du fric
on s’bat pour du matériel, qu’on n’emportera pas au ciel
qui paraîtra si dérisoire quand viendra l’instant critique
pas de hit, j’enchaîne les tubes, mais comme un fumeur
ces jours où pour trouver juste une bonne rime, il m’faut une heure
mon humeur, mon amertume retranscrits tels quels
à coups d’plume, j’ai pour coutume de coller au réel
de ma fenêtre, je jette un coup d’œil sur le décor
les p’t-ts du foyer font le mur quand les voisins font les morts
une vie à l’aveuglette pour une jeunesse sans avenir
qui se contentera d’être plutôt qu’être en devenir
ouais, y’a des journées comme ça où tout semble être à problème
demain j’serai p’t-être de bonne humeur et j’écrirai un poème
mais dur de changer d’chaîne avec une télécommande sans piles
sans fil, une journée d’plus que j’ai fumée sans filtre

[outro 2x] :
pas d’point d’départ, pas d’ligne d’arrivée, pas d’étape
c’est l’gars qui perd le nord, à l’ouest, toujours dans les vapes
à dessaouler, déboussolé après dix piges de gueule de bois
voici l’itinéraire de celui qui n’en n’a pas

ywill
p’t-t texte
écrit comme ça, sur un coup d’tête
selon l’humeur du jour
sur une instru d’mani deiz
le livre d’or arrive, les potos
abonnez-vous à la chaine
en attendant, le bon son doit circuler

- ywill

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