lirik lagu vernaison – zitoune
[paroles de “vernaison”]
[couplet unique]
envie de sommes alléchantes, en ville, imprime l’gramme du tarot, aux clients, j’donne un échant’, j’veux du bail alors je chante
toujours pas parti d’la galère, j’revends d’la beuh pas du [?], insomnie, solo dans ma chambre
conscient que j’dois compter que sur mon chibre, comment s’en sortir quand t’as pas un euro
vingt*deux ans à pied, j’ai toujours pas investi un deux roues, pas d’ambition, aucun rêve
j’aime me poser en buvette dans un coin bien [?], trop loin des caraïbes, j’viеns d’là où ça tire sur un t*max et un casque araï
d’là où ça criе “akha, oh bep bep, barre toi, ou ça passe”
en plein milieu d’un boulevard ou bien à l’entrée d’une impasse
au fond d’l’impasse, que des rapaces, des fois la pire des races
en face te font la passe, en soum te font des phases
combien d’fois j’ai failli finir dans l’fossé ?
toujours en vie, c’est fou ça, moi, j’calcule pas ses faux seins
la minemi j’aime ses fossettes, j’compte plus les fois où j’ai semé d’la selha dans mes chaussettes
que des malheurs, c’est d’ma faute, j’ai pas été malin, j’préférais charbonner plutôt qu’aller à l’école le matin
nique les matons, la bst, la douane et les motards
j’roule un bâton dans ma bre*cham, j’me gaze comme si j’étais au shtar
j’pensais pas être un chanteur, j’pensais être un bon à rien
dans mes sons j’fais pas l’menteur, ça sert à rien d’faire le parrain
moi j’rappe pour ceux qui ont pas un, qui s’débrouillent dans la rue, vente de stup’ ou bien vol à la russe
soit tu viens d’un village ou bien d’une résidence, dis*toi qu’même le plus gentil, si tu l’éprouves à bout, il peut v’nir t’arroser
brûler ton corps dans un coffiot à l’aide de kérosène, mais tranquille, kheyo, restons zen
depuis tout jeune en galère, debout à l’affut pour un salaire
moi j’voulais juste un peu d’air
toujours dehors, le p’tit jeune vend la mort, ne connaît pas l’amour
habitué à la merde, ça fait bien longtemps qu’il a pas vu la mer
toujours présent pour aider sa mère
financièrement, ça va pas bien à la maison, le p’tit est posté au réseau, c’pas pour rien, il a ses raisons
j’faisais des livraisons dans toute ma ville, même à vernaison
j’ai jobbé un peu partout à la sacoche et aux buissons
j’étais dans l’besoin, j’voulais pas d’bisous, j’voulais qu’des pesos, j’étais trop pressé
des kichtas, j’en voulais bézef, quitte à les arrache bessif, moi j’ai fait tp fessif
en plein mois d’août, sous tamien et sous alcool, c’était devenu mon mazout, c’était devenu mon mazout
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