a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

lirik lagu en toute franchise – jeff le nerf

1er couplet :

j’écris cette merde, ça sens le chanvre et la cire chaude
l’flow est à l’heure, c’est plus l’époque de nasir jones
parce que l’arithmétique c’est pas mon trip, la rime elle pique
j’me vide les tripes, à rythmer l’truc et nique les geeks
c’qui guide l’équipe, frère, c’est pas l’gue-strin d’nikki
même si on nagerai bien dans une piscine de fric liquide
des big vitrines, le cash, ouais, le besoin d’fric
depuis p’t-t m’incite, mais réussir c’est garder ses principes
l’mal être insiste, on a trop souvent souffert
pour panser la plaie sur terre
y’a peut-être pas -ssez d’sous frère
comme toi peut-être je planque une tristesse inconsolable
une carapace de daron
pour masquer rien qu’on se marre en larmes
j’suis non solvable, j’respire que pour la mif’
en rap, un bon soldat, excusez pour la diff’
envoie ta prod pour qu’j’la biffle, que ça parle à quelques uns
un bad beat, un bic noir, du baggy, ça reste simple !
ah ouais frère !

refrain :
j’écris cette merde en toute franchise
j’ai qu’ma zic à écouler dans la rue !
on court tous derrière le fric, et c’est c’qui rend nos vies tristes
comment jouer collectif quand tout l’monde est nombriliste, frérot !
j’écris cette merde en toute franchise
j’ai qu’ma zic à écouler dans la rue !
on court tous derrière le fric, et c’est c’qui rend nos vies tristes
comment jouer collectif, frérot, comment ?

2ème couplet :

la haine déborde et l’empathie vient frotter la nullité
on rêve de paix, mais ici bas l’unité reste une idée
une utopie maintenant y’a plus qu’les lovés qui parlent aux foules
une utopie, vu qu’tu pourrais crever pour un maillot d’foot !
j’suis pas c’qu’on appelle un affranchi mais un averti
j’sais bien qu’du haut d’9 millimètres on peut avoir l’vertige
frère, j’écris cette merde, le cœur en pleine perquise
a gre, les caméras sont parties mais la peine persiste
mais j’lève la tête, j’gamberge à l’avenir d’la p’t-te
s’agit d’faire vite, puis d’éviter les biz merdiques
et j’paye la dette, les erreurs commises dans l’p-ssé
les balafres, les cauchemars, les insomnies, les dents c-ssées
hijo de la ville comme miklo, ça kicke oh !
pour qu’ça tourne dans ton lide-bo ou ta clio
l’instru est une b-tch, gros, une bimbo
j’ai pris l’micro comme un vibro que j’appuierai fort sur son cl-to, bah ouais frère !

3ème couplet :

j’rappe ma vie et tu m’dis j’ai la même, bah ouais my man !
j’écris cette merde, j’irai là où elle m’amène
bah ouais t’manière, j’ai porté la bannière qu’ils salissent
j’suis souvent à 2 doigts d’planter la carrière comme salif
mais j’aime trop ça, comme nakk mendossa
tous les vrais rhos savent qu’on a l’même dossard
j’écris cette merde parce qu’il fallait bien meubler la night
j’écris en toute franchise, quitte à t’raconter ma life
paraît qu’le peura n’est plus bon qu’à faire danser en te-boi
et pour embr-sser l’succès faut sortir la langue de bois
on s’en bas les c…, j’peux t’le signer c’est d’la bonne
on a égorgé leur jeu, tu peux saigner l’red album!
bah ouais frère

- jeff le nerf

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