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lirik lagu tourner en rond – sales gosses

[couplet 1 : zamo ]
bienvenue où l’on exhibe les cicatrices du système
tu peux le voir avec tes yeux s’il t’en reste on existe
cherche vraiment pas à comprendre, il faut que tu vois ça que tu le vives
les choses vont te surprendre, mon équipe sur bande ?
a cran à mort car c’est la guigne qui est accroc à moi
là quand je bloque à croire que boire ça doit avoir de quoi calmer
je fais ça avec deux, trois quatre mecs, j’apprends que glauque et glock font la paire, que trop de mes potes sont à terre !
on en a ras le cul de voir le fossé s’accroitre, un homme doit supporter sa croix, regarder suffoquer sa proie !
ah ouais au fait ! mathaf-ck à tous les f-cks, les foutus fakes
on fait la fête donc foutus de la tête !
avoue que tu la perds la raison, ça te fais déjà du tort
et vu que tu n’a que fuis la maison, l’amnésie t’as fait défaut !
j’ai toujours pas fais d’effort, je pense qu’à remplir ces vers
je pourrai crever dans une semaine, je veux pas que ce soit sans vivre ce rêve !
je crois que cette univers me rends débile ouais
regarde le courant dévie
ça part partout en défi chaque jour les cons font un défilé !

vas-y défis-les !

[couplet 2 : moucham ]
la scène un pans-m-nt, je ressens l’intense manque
je vois que les temps changent en ayant tendance à me laisser dans le vent !
je vois que les sangs chauds foulent mes biens aimés planches au sol
quand les temps courts souvent les méthodes se changent !
” et mais toi t’es chanmé ” j’entends et ci et là
quand l’étoile de mes chants me ramenaient de longues à leurs syllabes !
si l’absence des potos mets l’accent sur le topo qu’on en fera devant l’art sans faire les 400 coups qu’on a ressenti
foulé fous par centaine, sans crise, tous les queutards sont prit
foolek fout ça dans le script, si la foule est folle de ces foulards sans vies qu’on vienne sur les cordes et qu’on m’y foute là dans le vide
j’envie l’écoute de ces gens fiers, maintenant sans frère
solo pour l’aller-retour à frais dans ce cancer !
je me concerte à la prod, elle me conseille de la prendre
je l’écoute, c’est elle qui m’a tant soulagé face à la corde !
frère c’est l’accord qui détonne dans nos têtes et là
je porte un toast à tous mes cramés qui se conne dans leur rêves hélas
terne est la terminaison de leur vie et de leur cernes minables
germinal, zola’m est la mine quand je décris ça, t’inhale !

[refrain x2 ]
on veut pas tourner en rond
surtout pas se donner un rôle
tous parcouru leur ronde
qui de tout-par nous enrôle
on veut parcourir leur monde
et le nourrir de mots, avant de mourir
devant leur globe, un sourire de môme

[couplet 3 : cabroncito]
et bien qu’à force de se répéter on doivent se contredire
homme et om̐ loin de l’homme du paradis des us pater
on voit tous qu’on se crache, note douce, grosse croche
on étouffe on saccage, un manque de souffle ne manque pas d’air
maman, ton fils humain à croiser le diable avant qu’on soit soumis, que ça fait si mal je le voyais déjà le bas ventre !
rempli de torture, qu’on ne peut pas vendre
tant pis l’époque tue ma larme le gravera
parler d’amour c’est inutile, le cœur : cette écoutille
il s’est user comme ce ” je t’aime ” après 2,3 éjacs !
on est des âmes sur pilotis, je le pense et puis le dis
on haut des arbres pour se jeter, je veux pas descendre tu vois je m’échappe
et bien que tout soit relatif, comment ne pas juger l’autre ?
quand la morale est drôle à dire, sous tes yeux beaux sécher l’eau
tout est parfait, m-ssacre, ton corps ainsi danse
le plus grand des hasards était juste la plus pet-te des coïncidences !

[couplet 4 : klamc ]
tu sais l’ami, je saigne à vie, je pense au pire à venir
ça s’adoucit pas chaque jour t’apporte des litres à vomir
ça me fait plus rien tes pions à l’affut de canards
malgré qu’on reste froid à la vue de ces canards
c’est dans du ciment frais que j’ai trempé mes panards
tu te crois libre t’en a pas marre ?
bagarre mentale, même la folie me rencarde
ça m’empoigne de toute part, je fais peine à voir quand le doute parle !
en ces temps là, je suis ce type, ouais ce con tenu
maigre et peu fier de ce faible contenu
j’essuie tout je vais pas faire semblant de monter ce mur
ça fais combien de temps que j’ai pas senti un vent d’air pure ?
j’aimerai te faire part de ces pensées qu’on m’ampute
chaque jour c’est dur d’éviter les tourments en plus
la tête sous l’eau, les pieds accrochés à l’enclume
c’est l’état ses bobards, ses phrases qu’on encule !

[couplet 5 : skary]
j’y ai mis les pieds, moi dedans ça je voulais pas partir
je me bouffe les doigts, mais qui est mon martyr quand je me soule sous les toits ?
un sale laitage, je mélange sucré et salé
je veux la baiser pas me poser, ( non ! )
mais t’étais où quand j’agonisais ?
a croire qu’on se transmet nos maux et pas les valeurs de nos mères
se voir bourrer c’est beau mais moins quand on est clairs !
je te le dis d’avance, le peu que je peux t’offrir ne s’achète
cette sacré tourmente, le pilon me fait pourrir à chaque fois que je pète la batte !
faudrait qu’on se lance à gratter le souffre au dessus du bidon d’essence
toi t’y pense ? mais y’a des putes qui manie l’indécence !
je savais que ce n’était pas facile et moi chaque jour je cravache
peut être que je me serai tirer une balle sans mon grand frère kalash !
j’aimerai parfois être sur de mes choix avoir de la précision
pas me cacher, à chaque fois que je dois donner mon indécision
et j’en ai marre de tourner en rond ou même broyer du noir
j’ai peur de moi des fois quand je me regarde p-sser la fin du mois !

- sales gosses

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